Pour l’entraîneur de l’équipe nationale messieurs, Salah Bouchekriou, il est hors de question de rater le titre dans cette édition qu’abritera le Maroc. « Sincèrement on a les moyens pour réaliser quelque chose cette fois-ci. Je ne veux pas faire de la pression sur quiconque, mais notre objectif sera le titre de champion d’Afrique», a déclaré le coach national hier lors d’un point de presse tenu au complexe Mohamed Boudiaf à Alger.  "Pourvu que, précise-t-il, l’équipe joue avec ses propres valeurs". Revenant sur le cas de certains joueurs qui ne seront pas présents lors de cette compétition, Bouchekriou dira «qu’il n’a pas le choix. Je regrette l’absence de ces joueurs qui sont quatre, et qui ne sont pas des moindres. Hammad a été honnête, il m’a dit qu’il ne pourra pas participer, Chikh, il a un manque du temps de jeu, Slahdji et Beriah, j’aurais aimer les voir avec nous, mais il sont malheureusement malades. N’empêche, j’ai entre mes mains quatre autre joueurs qui peuvent les remplacer. Quant au cas de Chahbour qui traverse une situation difficile, il est dans la liste des 20 mais pas dans celle des 18». Concernant ses adversaires, le coach national dira que mis à part l’Angola et l’Egypte qui ont une culture handballistique, le reste ne fait pas peur. Salah Bouchekriou profite également de cette occasion pour tirer la sonnette d’alarme concernant les infrastructures : « l’Algérie a de l’argent, mais elle n’a pas de moyens. Ce n’est pas normal, toutes les salles ont des infiltrations d’eau», a-t-il déploré. Sur un autre volet, le coach national confirme qu’il quittera définitivement l’équipe nationale dès son retour du Maroc. «Sincèrement je suis très fatigué, je dois arrêter. Comme tout le monde le sait, je devais quitter juste après le championnat du monde de Suède, mais j’ai changé d’avis, mon départ sera après le championnat d’Afrique», a-t-il confirmé. Pour les raisons qui l’ont motivé pour prendre une pareille discision, l’entraîneur national s’est contenté de dire que «le climat n’est pas serein». «Et le problème du handball algérien, précise-t-il, ce n’est pas la fédération qui va le régler, mais c’est le ministère qui doit vite
réagir ».