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Edition du 29 Novembre 2011



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journées internationales du film engagé à la cinèmathéque D’alger
Dix-huit œuvres contre l’oppression et l’injustice
29 Novembre 2011

18 films algériens et étrangers engagé au programme Les journées du film engagé proposent au programme pas moins de dix-huit (18) films autant algériens qu’étrangers. Les films inscrits au programme seront projetés à la cinémathèque Mohamed-Zinet d’Alger.

A l’occasion du Festival international du cinéma d’Alger qui s’ouvre aujourd’hui 29 et se clôturera le 5 décembre prochain, une conférence de presse a été animée, avant-hier dimanche, à la Cinémathèque d’Alger, par Ahmed Bedjaoui et Zahia Yahi la commissaire du festival. Selon les intervenants le festival présentera dix-huit (18) films algériens et étrangers. Pour précision cette édition est réservée au film engagé.  
Au cours de cette conférence de presse, les organisateurs ont mis l’exergue sur la qualité de ce festival, expliquant en parallèle que cette manifestation représente en réalité «les journées internationales du cinéma d’Alger et non un festival». À ce titre, explique-t-il «Notre ambition est l’institutionnalisation de cette manifestation afin de lui donner le statut de festival international du cinéma et non point simplement celui de journées internationales du cinéma d’Alger». Les organisateurs mettront l’accent sur le fait que cette manifestation demeure «très modeste en termes de moyens, d’ailleurs il a fallu faire appel à l’aide des étudiants et de bénévoles pour l’organisation». Pourtant ce festival (ou ces journées du cinéma) voit plutôt grand puisqu’il propose au programme pas moins de dix-huit (18) films autant algériens qu’étrangers. Les films inscrits au programme de ces journées internationales du film engagé seront projetés à la cinémathèque Mohamed-Zinet d’Alger.
«Le film engagé est celui qui aborde des thèmes proprement humains, dont les problèmes politiques, sociaux comme le sida, la pauvreté, les droits de l’Homme, et traite des cas d’injustice à travers le monde» a expliqué Zahia Yahi, commissaire du festival. L’ouverture de ces journées du film engagé aura lieu aujourd’hui à 19h à la Cinémathèque d’Alger. Cette inauguration sera ponctuée par la projection du film de Gaulle et la bombe du réalisateur algérien Larbi Benchiha. La projection du film sera suivie d’un débat ouvert au public afin de mieux comprendre les thématiques du film. Les projections des films sont programmées, généralement, à partir de 15 h à raison de trois films par jour. La deuxième journée sera une occasion donnée aux fans au grand réalisateur américain, Oliver Stone, de visionner un de ces films, Commandante, dédié au Che. Il est également prévu un large débat sur la visite -à Alger- et l’œuvre de ce réalisateur. South of the border, le documentaire de ce cinéaste américain, diffusé la semaine passé au cours de l’hommage rendu à ce dernier, sera une occasion pour ceux qui n’ont pas encore visionné ce documentaire de le voir jeudi 1er décembre à 17h. Le réalisateur Philipe Diaz donne également rendez-vous aux cinéphiles avec la projection de son film La fin de la pauvreté. Il est aussi prévu la projection d’un film engagé du cinéma palestinien au féminin, l’objectif de film est de démontrer les agressions que subissent les femmes palestiniennes, et les répressions de l’occupant israélien. Les films engagés dans ces journées internationales du cinéma d’Alger se veulent un appel à la fin de la misère, de l’oppression et des injustices sous toutes leurs formes. Dans ce cadre, le réalisateur Jacques Sarasin présentera son film Ecuador vendredi à 19h, Numibia du réalisateur Charles Burnett samedi, ainsi que Territoire perdu de Pierre Yves. Ces journées internationales du cinéma engagé permettront aux réalisateurs algériens de mieux maîtriser le film engagé et offrir au public et aux journalistes des films inédits. La journée de clôture officielle de ces journées internationales du cinéma engagé se tiendra lundi 5 décembre, avec la projection du film Poussière de vie, du réalisateur algérien Rachid bouchareb. 
Les organisateurs comptent organiser, l’année prochaine, un grand festival qui coïncidera avec la célébration du cinquantième anniversaire de l’Indépendence de l’Algérie. Cette future manifestation, affirment les organisateurs, sera une occasion donnée aux réalisateurs de participer en masse avec des réalisations algériennes ayant trait à la Guerre d’Algérie. Cela n’empêche que les organisateurs réitèrent leur appel pour l’institutionnalisation de cette manifestation en festival international du cinéma d’Alger. Il reste à espèrer que leur appel sera entendu.    
                                          

Par : Djamel Boukerma

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