Le Midi Libre - Culture - Ya hbabe Rabi, plaidoyer pour les handicapés
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Edition du 5 Novembre 2011



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Bouira, Association djarrah de lakhdaria
Ya hbabe Rabi, plaidoyer pour les handicapés
5 Novembre 2011

Dans le cadre de ses journées théâtrales, la Coopérative culturelle de Bordj Menaïel a abrité, au cours de la semaine dernière la pièce théâtrale Ya hbabe Rabi de l’association Djarrah de Lakhdaria. La pièce a été mise en scène par Zitouni Boumediene alors que le texte a été écrit par Mahfoud Fekir. 
L’association Djarrah de Lakhdaria de Bouira a été fondée en 2009 par le comédien-poète, Mahfoud Fekir, et a à son actif plusieurs productions théâtrales et culturelles diversifiées dont le Montage poétique en avril 2010, elle a participé avec ce montage poétique aux Journées du théâtre amateur à Bordj Menaïel. L’épopée historique du grand défunt «Si Lakhdar», un grand moudjahid de la ville, qui lui a donné son nom, à savoir Lakhdaria.
 La pièce théâtrale Ya hbabe Rabi, produite en janvier 2011, a participé à huit évènements culturels, dont la cinquième édition du Festival amazigh de mai 2011 où elle a pu arracher le prix de meilleur texte, et de meilleur comédien pour
Mohamed Fekir, ainsi que les Journées théâtrales de la wilaya de Bouira à Constantine en 2011. La pièce est inspirée de la vie sociale en Algérie, où les handicapés subissent de multiples aléas au sein de son entourage et les difficultés endurés à l’image quotidienne. La genèse de l’histoire tourne autour d’une famille misérable de quatre membres : le père et ses trois enfants - tous handicapés - sourd-muet, aveugle, paralysé. La pauvreté de leur père pousse ses enfants à aller dans la rue pour mendier afin de subvenir au besoin de la famille, donc l’aveugle et la paralysie ont décédé de quitter le toit familier pour mendier dans les villages voisins, mais le sourd-muet ne comprend pas ce qui se passe autour de lui alors il se résigne à quitter, lui aussi, la maison et même le pays. Le sourd-muet finit par faire des études à l’étranger. Les trois enfants finissent par revenir au domicile familial, Les deux avec de l’argent et le troisième avec un diplôme supérieur. Le père est fier de ses enfants et remercie Dieu de les avoir orienté vers le bon chemin. Le message véhiculé par cette pièce est parfaitement clair, à savoir la nécessité d’étudier en dépit de tous les obstacles. «Ce texte est inspiré de notre société, et je remercie mes comédiens qui ont joué leurs rôles avec excellence» affirme Mahfoud fakir.         
Le texte de la pièce est inspiré du théâtre pauvre de l’école anglaise «Biter brook», elle se base sur l’effort de comédien sur la scène car cette pièce est une exception d’absence du décor, complété ainsi par les marches pleines des comédiens sur la scène basant sur les mouvements corporal. Ainsi la présentation de la pièce a appliqué toutes les normes mondiales, dont l’étude des couleurs des vêtements, la lumière et tout les autres accessoires, et pour transmettre le texte oral. A ce propos, le metteur en scène Zitouni Boumediene dira «la technique de la mise en scène de la pièce est inspiré de l’école de Brecht, qui se base sur l’expatriation du comédien, afin de bien pouvoir transmettre le message».

Par : D. B.

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