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Edition du 24 Octobre 2011



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Le Carnet du Midi
24 Octobre 2011

Monsieur 100.000 volts
Gilbert Bécaud (né François Gilbert Léopold né ce jour est un chanteur compositeur, pianiste et acteur français. Il se produisit 33 fois sur la scène de l’Olympia où il y gagna son surnom de «Monsieur 100.000 volts», en raison de son sens du swing, mais aussi à cause des passions qu’il soulevait dans son sillage. Il laisse l’image d’un homme électrique, toujours en mouvement. Sa cravate à pois, ses quelques 400 chansons et sa main sur l’oreille (pour mieux s’entendre) lors de ses concerts, sont d’autres images spécifiques qui ont marqué les esprits. Bécaud se glissait d’une chanson à l’autre dans les personnages très différents décrits par ses trois auteurs, et maintenait son public en éveil... et enthousiaste, si l’on en juge par les fauteuils souvent cassés par l’agitation du public. Son piano : Gilbert Bécaud se produisait toujours sur scène avec le même piano, qui avait une particularité : il était légèrement incliné. Sa cravate à était pour lui un fétiche et un porte-bonheur, car elle avait une histoire : encore jeune pianiste, Bécaud cherche du travail. Il se présente pour faire un essai dans un piano-bar qui recherche un pianiste remplaçant). Mais le patron lui dit que c’est impossible, compte tenu de l’image de marque de son établissement, car il ne porte pas de cravate. Comme il est accompagné de sa mère qui porte une robe bleue à pois blancs, celle-ci découpe immédiatement le bas de son vêtement pour en faire un semblant de cravate, que Gilbert noue autour de son cou avant de retourner voir le patron du bar, qui le laisse alors jouer, puis l’embauche immédiatement. Depuis ce jour, Gilbert Bécaud s’est toujours présenté sur scène avec une vraie cravate à pois, sans jamais changer de modèle, en souvenir de ce premier épisode de sa carrière. Grand fumeur qui menait une vie effrénée, il meurt à 74 ans des suites d’un cancer du poumon

1944 Le fondateur d’un empire
Louis Renault, né à Paris est un inventeur français, pilote de course et chef d’entreprise pionnier fondateur emblématique de l’industrie automobile française avec l’empire industriel Renault. Alors qu’il est âgé de 14 ans, passionné de mécanique et d’électricité, timide et solitaire, peu bavard, il installe un atelier au fond du jardin de la résidence secondaire familiale à Boulogne-Billancourt près de Paris. Il modifie un moteur Panhard, multiplie les inventions, dessine inlassablement des plans, dépose ses premiers brevets et s’enferme dans sa solitude créative. Sa passion le pousse à négliger ses études. Le 25 février 1899, ses deux frères Marcel et Fernand fondent la société Renault Frères au 10 rue du Cours à Boulogne-Billancourt. Louis se consacre complètement à la conception et la construction des voitures. À la fin de la première année, 76 voiturettes sont produites et vendues. En août 1899, il s’aligne avec son frère Marcel, au départ de la course Paris-Trouville et obtient sa première victoire d’une longue série de courses de ville à ville. En 1922, Louis lance sa première chaîne de montage moderne et en 1929 il démarre sa grande usine historique de fabrication moderne sur l’île Seguin à Boulogne-Billancourt, symbole et emblème de progrès industriel et symbole de luttes sociales. Il entre également en compétition effrénée dans tous les domaines industriels et techniques avec son grand rival André Citroën aux dépens des petits constructeurs qui disparaissent. Après la libération de Paris, il est accusé de collaboration. Malade, il se rend librement à la convocation d’un juge qui l’inculpe et le fait aussitôt incarcérer à la prison de Fresnes où il est mis au secret et battu à maintes reprises par des FTP qui l’incriminent de «commerce avec l’ennemi». Sa santé se dégrade rapidement, il est laissé sans soins et se plaint d’être battu pendant la nuit. Il décède ce jour à l’âge de 67 ans, un mois après son incarcération.

2005 Une femme «debout» en restant assise
Rosa Louise McCauley Parks, dite Rosa Parks née en Alabama Etats-Unis est une couturière qui devint une figure emblématique de la lutte contre la ségrégation raciale aux États-Unis, ce qui lui vaut le surnom de mère du mouvement des droits civiques de la part du Congrès américain. Parks est devenue célèbre le 1er décembre 1955, à Montgomery (Alabama) en refusant de céder sa place à un passager blanc dans un bus. Arrêtée par la police, elle se voit infliger une amende de 15 dollars le 5 décembre ; elle fait appel de ce jugement. Un jeune pasteur noir inconnu de 26 ans, Martin Luther King, avec le concours de Ralph Abernathy, lance alors une campagne de protestation et de boycott contre la compagnie de bus qui dura 381 jours. Le 13 novembre 1956, la Cour suprêmecasse les lois ségrégationnistes dans les bus, les déclarant anti constitutionnelles. Elle se souvient que son grand-père montait la garde la nuit devant la ferme contre les actions du Ku Klux Klan. Sa jeunesse lui fait vite subir les affronts du racisme. Après son arrestation cinquante dirigeants de la communauté afro-américaine, emmenés par un jeune pasteur peu connu à l’époque Dr. Martin Luther King, Jr, se réunissent à l’église baptiste de la Dexter Avenue pour discuter des actions à mener Ils y fondent le Montgomery Improvement Association, dont ils élisent King comme président. Il y popularise les théories de la non-violence et de la désobéissance civile. La veille du procès, 35.000 tracts sont distribués pour inviter les Noirs à ne plus emprunter les bus le lundi 5 décembre. Le boycott durera 381 jours. Elle décède ce jour à Détroit. Le président George W. Bush a honoré sa mémoire dans une allocution télévisée et sa dépouille est restée exposée deux jours dans la rotonde du Capitole pour un hommage public.


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