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Edition du 12 Octobre 2011



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Le Carnet du Midi
12 Octobre 2011

1935 Un grand reporter
Gérard Bon, plus connu sous le pseudonyme Yves Courrière, né ce jour à Paris, désigne un écrivain et journaliste français. Enfant, il se passionne pour les récits d’aventures. Devenu journaliste, il rejoint en 1957 la rédaction de Radio-Luxembourg et participe à l’émission d’Armand Jammot «10 Millions d’auditeurs», premier magazine d’actualité radiophonique de l’après-guerre. Il est alors envoyé en reportage en 1958 pour suivre les voyages du général de Gaulle en Afrique, et se rend dans les pays victimes de conflits armés, guerres civiles ou révolutions, notamment en Inde, au Moyen-Orient et en Algérie. Il couvre à ce titre la guerre d’Algérie, ce qui lui vaut d’être le plus jeune journaliste à recevoir le Prix Albert-Londres, en 1966. Il tire de ces événements une œuvre monumentale qui fait encore référence, La guerre d’Algérie, récompensée à sa sortie par le Prix de l’Académie française et qui sera éditée à plus d’un million d’exemplaires. En 1970, il réalise avec Philippe Monnier le premier documentaire consacré à la guerre d’Algérie.

1957 Une artiste complète
Meryem dite Clémentine Célarié est une actrice française, née ce jour à à Dakar au Sénégal. Son baccalauréat en poche, elle séjourne un an aux États-Unis et à son retour, elle suit des cours de théâtre et de chant mais est recalée au Conservatoire national d’art dramatique. Après quelques rôles légers, elle explose en 1986, dans un rôle d’épouse frustrée dans le film de Jean-Jacques Beineix : 37°2 le matin. Dès les années 1980, Clémentine débute une carrière à la radio en étant animatrice. Elle est nommée au César du meilleur second rôle. Elle a aussi écrit des spectacles humoristiques dont Madame sans chaînes.


1971 La voix de la révolte d’une génération frustrée
Gene Vincent, de son vrai nom Vincent Eugene Craddock, né en Virginie, États-Unis, le 11 février 1935, est un chanteur américain de rock’n’roll et de rockabilly, qu’il contribue à populariser. Il est le créateur de Be-Bop-A-Lula, l’un des plus fameux succès du genre. Très jeune, montre un intérêt pour la musique. Il écoute de la country, du hillbilly, du bluegrass. Mais il se familiarise aussi avec le blues et le gospel, car la communauté noire est importante dans le quartier pauvre où il vit. Il reçoit sa première guitare à l’âge de douze ans. Il joue régulièrement pour les passants, perfectionnant ainsi son style vocal et son jeu de guitare. Il participe à un concours de chant dont un membre du jury est Sheriff "Tex" Davis, animateur d’ une radio de Norfolk. Gene fait sa connaissance et, dès lors, se produit chaque week-end dans le «Country Showtime». C’est ainsi qu’il interprète pour la première fois en public Be-Bop-A-Lula, chanson qu’il aurait écrite à l’hôpital après un accident de moto. Il sort son troisième album. Gene est alors au sommet de son succès. De nombreux adolescents américains se reconnaissent dans son style, celui d’un rebelle torturé, à la jambe fracassée par un accident de moto. Mais la fin des années 1950 marque la fin d’une époque : au grand soulagement de l’Amérique conservatrice et puritaine, le rock pur et dur commence à être boudé par les radios, qui lui préfèrent des créations moins sauvages. C’est la montée des chanteurs pretty faces. Après six albums et une poignée de 45 tours, Gene Vincent est désormais dépassé. Il n’a pas le physique de Frankie Avalon, ni celui de Fabian, ni même celui d’Elvis Presley — lequel glisse à ce moment-là vers un style de plus en plus mélodique et pop. Criblé de dettes, miné par l’alcool et le désespoir, Gene trouve la mort ce jour à 36 ans, victime d’une hémorragie stomacale.

1975 Désavouée par le dopage
Marion Jones, désormais Marion Jones-Thompson, voit le jour à Los Angele. C’est une athlète et joueuse de basket-ball américaine d’origine brélizienne. Elle a fait une grande carrière dans le sprint, remportant de nombreuses victoires lors des plus grands événements, avant d’être convaincue de dopage. Le 5 octobre 2007, elle reconnaît avoir pris des stéroïdes au moins à partir de 1999, ce qui lui coûte les 5 médailles olympiques ainsi que ses médailles des Championnats du monde d’athlétisme 2001. Le 11 janvier 2008, elle est condamnée à six mois de prison ferme pour raison de parjure, ayant nié auparavant toute implication dans l’affaire Balco. Excellente à la fois en athlétisme et en basket-ball, Marion Jones se concentre néanmoins sur le basket en début de carrière. À la suite d’une blessure, elle ne peut être sélectionnée par l’équipe nationale américaine pour les Jeux olympiques d’été de 1996 et décide dès lors de se concentrer sur l’athlétisme. Une année plus tard, elle est déjà la nouvelle reine du 100 mètres et gagne son premier titre majeur sur cette distance lors des Championnats du monde d’athlétisme 1997 à Athènes. Les Jeux olympiques de Sydney en 2000 marquent le couronnement de sa carrière. Elle annonce vouloir y décrocher 5 médailles d’or, un exploit jamais réalisé en athlétisme lors d’une même compétition. En 2003, elle met sa carrière d’athlète entre parenthèses pour donner naissance à son premier enfant, dont le père est le sprinter américain Tim Montgomery. Même si, durant son activité sportive, le dopage de Marion Jones n’a jamais été officiellement avéré, les doutes et les suspicions ont terni l’éclat de ses performances à partir de la seconde moitié de sa carrière, après la naissance de son fils en 2003.


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