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Edition du 9 Octobre 2011



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4e édition du fetsival international de la bande dessinée d’Alger
Place aux films d’animation !
9 Octobre 2011

Rares sont les occasions où les films d’animation sont projetés en Algérie. Le commissariat du Festival international de la bande dessinée d’Alger a, ainsi, organisé à l’occasion de cette manifestation, un cycle de projections. Quatre films d’animation pour, d’abord, répondre à la demande des passionnés de la BD et des cinéphiles, puis en second lieu, essayer de redonner à ce genre artistique ses titres de noblesse en Algérie.

Qu’est-ce qu’un film d’animation ? Il est important en premier lieu de redéfinir cet art largement méconnu en Algérie. L’animation consiste à donner l’illusion d’un mouvement à l’aide d’une suite d’images. Ces images peuvent être dessinées, peintes, photographiées, numériques, etc. «Le vrai cinéma, c’est le cinéma d’animation ! Un art qui se conjugue toujours au futur !», ne cesse de clamer Emile Reynaud. Malheureusement, dans notre pays, les pouvoir public sont loin de considérer cet art comme étant une richesse à exploiter. Pourtant, quelles que soient les techniques utilisées, le principe est toujours le même : le mouvement est décomposé en une succession d’images fixes dont la vision à une fréquence donnée donne l’illusion du mouvement continu. Deux aspects sont importants :l’image par image : il faut représenter chacune des phases du mouvement réalisées et enregistrées image par image, quel que soit le système de représentation choisi, quel que soit le moyen d’acquisition employé, quel que soit, enfin, le procédé de restitution visuelle de l’animation. Puis, les fréquences de restitution : les images sont restituées à une fréquence régulière suffisante pour que le cerveau et l’inertie des phénomènes entrant dans la vision, dont la persistance rétinienne, jouent leurs rôles dans l’illusion. En cinéma, la fréquence minimale était établie à 12 images/seconde. Mais pour éviter un papillotement désagréable, la fréquence de 16 images/seconde s’imposa comme un minimum. Avec toute ces considération techniques et artistiques, l’univers de l’audiovisuel en Algérie ne voit aucune production de films d’animation. Pourtant, les compétences existent avec des dons considérables. Le producteur-réalisateur Djilali Beskri, qui anime un atelier de formation au FIDBA, a souligné ce manque en appelant les pouvoir publics à soutenir et aider à l’émergence de cet art.
Le producteur et réalisateur a estimé, à l’APS qu’«en Algérie, les producteurs sont très prudents car ils n’ont pas, souvent, l’opportunité de faire des films. Dès que l’occasion leur est présentée, ils préfèrent se lancer dans des productions sans risques», en ajoutant qu’il est impératif qu’il y ait «une réflexion de la part des différents intervenants dans la production du film d’animation (producteurs, réalisateurs, dessinateurs, scénaristes, etc.) pour développer cet art en Algérie, apte selon lui, à générer toute une industrie».

Par : Kahina Hammoudi

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