L’ancien international algérien, Rafik Saifi, qui évolue actuellement au sein de la formation d’Amiens (Ligue 2, France), prépare sa reconversion en entraîneur, a-t-il révélé lundi, précisant qu’il va entamer très bientôt, des études pour décrocher un diplôme d’entraîneur de premier degré. «J’ai déjà obtenu des diplômes qui me permettent d’entraîner dans de petites divisions, et j’envisage d’en décrocher le maximum d’autres de niveau plus élevé, durant les deux années à venir», a déclaré l’ancien capitaine de l’équipe d’Algérie à un site spécialisé. «Je ne compte pas quitter le monde du football, au terme à ma carrière de joueur. Je suis même des cours dans le domaine du management avec mon manager», a-t-il ajouté. Saifi a révélé, au passage, qu’il allait raccrocher les crampons, à l’issue du dernier Mondial tenu en Afrique du Sud, auquel il avait pris part avec la sélection algérienne. «Mais, mes proches ainsi que ma famille, ont insisté pour que je continue à jouer, et je ne regrette pas ma décision», a-t-il poursuivi. L’ancien attaquant vedette du MC Alger a avoué aussi qu’il était prêt à revenir jouer au sein d’un club algérien cette saison, mais aucune offre ne lui a été faite. «Lors de l’intersaison, j’ai attendu vainement un contact de la part de mon ancien club, le MCA, mais ça n’a pas été fait». Il n’écarte pas, toutefois, l’idée de revenir un jour au Doyen, «mais pas en tant que joueur», a-t-il précisé, non sans exprimer «des regrets vis-à-vis la conjoncture difficile que traverse le club».

Un marché à assainir
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamal Ould Abbès vient de promettre que des mesures drastiques ont été prises pour assainir le marché de distribution de médicaments.
En marge de sa visite au laboratoire pharmaceutique privé "Merinal" (Oued Smar), M. Ould Abbès a de nouveau menacé de retirer l’agrément aux distributeurs qui ne travaillent pas soulignant que leur nombre dépasse 200 distributeurs.
Il a affirmé à cet effet que les résultats des enquêtes diligentées par le ministère de la santé concernant les distributeurs contrevenants seront annoncés prochainement, promettant de prendre des mesures coercitives à l’encontre de ces derniers.
Le ministre a affirmé que la pénurie de certains médicaments incombait aux importateurs s’interrogeant sur l’utilité de leur accorder une autorisation d’importation sans qu’elle soit exploitée.
Après avoir visité les différents pavillons du laboratoire, M. Ould Abbès s’est dit satisfait du niveau atteint par l’industrie pharmaceutique en Algérie selon les normes internationales.
Il a estimé que de telles industries "sont une fierté" pour l’Algérie car elles contribueront à relever le défi du ministère de la santé de couvrir 70 pc des besoins du marché national en médicaments à l’horizon 2014. Le directeur général du laboratoire "Merinal", Nabil Mellah a affirmé de son côté qu’il aspirait à l’exportation vers l’Europe dans les prochaines années soulignant que cela était possible vu le niveau atteint par la plupart des laboratoires nationaux.