Le Midi Libre - Culture - Première maladie non infectieuse de l’Histoire
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Edition du 5 Octobre 2011



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L’obésité
Première maladie non infectieuse de l’Histoire
5 Octobre 2011

L’obésité est une maladie en plein développement à tel point que l’OMS place actuellement sa prévention et sa prise en charge comme une priorité dans le domaine de la pathologie nutritionnelle.

L’obésité est un "état caractérisé par un excès de masse adipeuse réparti de façon généralisée dans les diverses zones grasses de l’organisme" (définition extraite du Dictionnaire de Médecine Flammarion). Le plus souvent, l’obésité est appréciée par le poids mais il faut noter qu’il n’y a pas de stricte équivalence entre poids et obésité, puisque dans le poids interviennent, outre la masse grasse, le tissu osseux, l’eau et le muscle.
L’obésité est définie par un Indice de Masse Corporelle (IMC) ou Body Mass Index (BMI). L’IMC est calculé en divisant le poids de la personne par le carré de sa taille (kg/m2). Si cet indice est supérieur ou égal à 30, l’individu est considéré comme obèse. Entre 25 et 30, on parle de préobésité. A partir de 40 kg/m2, on parle d’obésité morbide. C’est le seuil à partir duquel on risque de voir apparaître une morbidité secondaire à différents types de complications. L’obésité est devenue la première maladie non infectieuse de l’Histoire. C’est une véritable épidémie qui frappe aussi bien les pays industrialisés que les pays en voie de développement. L’Organisation mondiale de la santé place actuellement sa prévention et sa prise en charge comme une priorité dans le domaine de la pathologie nutritionnelle.
Sur 6 milliards d’individus, 3 milliards sont sous-alimentés et les autres sont en train de devenir obèses. Le mode de vie sédentaire est un facteur important : la forte réduction de l’activité physique due au développement des transports (voiture, transports en commun, ascenseurs...), des nouvelles technologies (télécommandes, télévision, ordinateurs,...) ne permet pas d’équilibrer le bilan énergétique.
L’abondance alimentaire n’a pas nécessairement occasionné une hausse des apports énergétiques qui expliquerait la pandémie de l’obésité. Il a été constaté à l’heure actuelle une baisse des apports énergétiques journaliers qui reste toutefois supérieure aux dépenses énergétiques journalières. C’est ce dernier élément qui reste un facteur d’obésité.


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