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Edition du 24 Septembre 2011



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SILA 2011
L’univers des fictions universelles
24 Septembre 2011

L’année précédente, le Salon international du livre d’Alger (SILA) avait eu des invités prestigieux et de grande renommée de la littérature universelle, à l’instar de Georges Corm, Azmi Bishara, Benjamin Stora, Pascal Boniface ou encore Jacques Vergès. Cette année encore, le Sila 2011 présente à l’affiche des personnalités connues des passionnés du livre comme Anouar Benmalek, Maissa Bey, Rachid Boudjedra, Mourad Bourboune, Breyten Breytenbach, Valerio De Cesaris, Benamar Mediene, Arezki Metref, Malika Mokeddem, Edgar Morin, l’humouriste Smain, Tassadit Yacine et plein d’autres noms encore.

Une foule incommensurable est d’ores et déjà à l’entrée du Salon international du livre d’Alger à 9 heures du matin, pour ce premier jour d’ouverture pour le grand public qui n’a été prévu qu’à 14 h. Le SILA prévoit un nombre encore plus croissant durant les jours à venir, ce qui pourra donner un espoir réel pour les organisateurs de dépasser encore une fois le nombre des visiteurs.
Néanmoins, ce qui n’a pas changé, pour le grand malheur des petites bourses, c’est le prix excessif des ouvrages qui ne se trouve pas en dessous des 1.000 DA. «Je suis obligé de favoriser ma fille universitaire pour l’achat des livres pour donner par la suite le choix à mon fils qui est colégein. Car l’universitaire a plus besoin de ces livres pour son mémoire de fin d’année par rapport à son frère», nous explique un père de famille accompagné de ses deux enfants.
Il est vrai que ce Salon international du livre d’Alger est inscrit désormais dans l’agenda mondial de ce type de manifestations qui continuent à se multiplier et à grandir en dépit des prévisions pessimistes quant à l’avenir du livre, mais il est à constater que les pays arabes participants, à l’instar du Liban, invité d’honneur, ne donnent la primeur qu’au livre en langue arabe. Interrogé à ce sujet, le ministre de la Culture libanais, M. Kabi Leon, nous déclara que «le Liban est un leader mondial dans l’édition du livre et dans plusieurs langues. Je ne comprends pas pourquoi on ne trouve que des livres an arabe. Cela relève certainement du choix des éditeurs libanais y participant».
La 16e édition du SILA pour cette année 2011 est établie sur une surface de près de 20.000 mètres carrés. Pour information, l’an dernier, le SILA couvrait une superficie de 10.000 mètres carrés.
Seront présents 521 éditeurs, dont 376 venant de l’étranger et 145 nationaux. Ces 521 éditeurs seront répartis sur 402 stands. En effet, certains éditeurs ont des emplacements aménagés communs.
Les visiteurs trouveront sur le site, comme à l’accoutumée, une aire de jeux pour enfants, une garderie ainsi qu’un grand nombre de lieux à des fins de restauration. Toutes les commodités sont prévues (parkings, salles d’eau, etc.) afin de rendre la réception des visiteurs des plus satisfaisantes.
Pour le second jour, le Sila a vu déjà une panoplie de manifestations culturelles avec l’animation de conférences-débats, dédicaces de livres…
D’ailleurs, le jeudi a vu la tenue de la manifestation des «rencontres thématiques» dans le stand résservé à la littérature africaine avec «l’esprit Panaf». La manifetstaion a été inauguré par Ismailia Samba Traore, auteur du livre «Chroniques de Ségou ou Le destin fabuleux de N’Golo Diarra» aux Editions La Sahélienne. Un récit de Daye Baba Diallo a été recueilli, traduit, commenté et édité par Ismaïla Samba Traoré. Le destin fabuleux de N’Golo Diarra, tel est le titre du livre I des Chroniques de Ségou, dont le chercheur, écrivain et éditeur Ismaïla déclaré : «Il s’agit là d’un livre qui fera date dans l’histoire de l’édition au Mali et qui deviendra rapidement un classique incontournable pour qui s’intéresse au passé de notre pays.»
Ce livre marque une rupture, tant sur le fond que sur la forme. Pour la première fois, en effet, l’œuvre en question est clairement attribuée à celui qui en est l’auteur, Daye Baba Diallo, Ismaïla Samba Traoré se présentant modestement comme le chercheur qui a recueilli, traduit, commenté et édité l’œuvre d’un traditionniste qui se singularise en ceci qu’il ne fait pas partie du groupe statutaire de ceux que Sory Camara a appelé les maîtres de la parole, communément désignés en français par le terme ambigu de «griot», avait précisé Fatogoma Diarra, enseignante à l’Université de Provence et membre du Centre d’études des mondes africains.

Par : Kahina Hammoudi

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