Le Midi Libre - Culture - Le retour avec «Salt»
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Edition du 6 Septembre 2011



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Le cycle de cinéma de l’ONCI
Le retour avec «Salt»
6 Septembre 2011

Dans le cadre de son programme culturel et artistique de l’année 2011, l’Office National de la Culture et de l’Information (ONCI) informe les cinéphiles que revient avec la projection du film « Salt » de Phillip Noyce à la salle El Mougar.

A raison de trois séances par jours (14h, 17h, 20h), du 15 au 24 septembre les spectateurs découcriront le personnage d’Evelyn Salt. Cette dernière i est sans aucun doute l’un des meilleurs agents que la CIA ait jamais comptés dans ses rangs. Pourtant, lorsque la jeune femme est accusée d’être une espionne au service de la Russie, elle doit fuir. Evelyn Salt va faire appel à sa remarquable expertise pour échapper à ceux qui la traquent, y compris dans son propre camp. En cherchant à percer le secret de ceux qui la visent, Salt va brouiller toutes les pistes. Est-elle vraiment ce qu’elle prétend ? Désormais, une seule question se pose : qui est Salt ?
Avec Salt, Angelina Jolie revient au film d’action qui a fait sa renommée. En effet, celle-ci a obtenu ses lettres de noblesse avec des films tels que Lara Croft : Tomb raider, Mr. & Mrs. Smith ou encore Wanted : choisis ton destin. Le film est réalisé par Phillip Noyce qui est le réalisateur de Jeux de guerre, Sliver, Danger immédiat, Le Saint…
Salt marque de plus les retrouvailles entre le réalisateur et l’actrice qui ont déjà eu l’occasion de travailler ensemble sur le film Bone Collector en 2000. Dès le début, Salt a été pensé comme un film d’action à 100% à tel point que le personnage principal devait être un homme qui aurait dû être joué par Tom Cruise. Avec un Phillip Noyce habitué des films d’espionnage (Jeux de guerre, Danger immédiat, Le Saint) et une Angelina Jolie qui a déjà incarné une espionne (Mr. & Mrs. Smith), Salt était promis à une jolie réussite.
La critique a été très sévère envers le film et son réalisateur «Malheureusement, le moins que l’on puisse dire, c’est que Salt est loin d’être un film inoubliable. A trop vouloir jouer la surenchère et l’action explosive, le film se perd dans un déluge de scènes certes spectaculaire, mais beaucoup trop extravagant pour faire adhérer le spectateur. J’ai eu l’impression de voir un film dont le seul but était d’enchainer le plus d’action possible. Forcément quand un film prend cette direction le scénario est souvent relégué au second plan. Salt ne fait pas exception ! Il y a très peu d’explication hormis quelques rapides flashbacks et la personnalité des personnages n’est que rapidement évoquée. Il aurait été intéressant de voir plus en profondeur le quotidien de ces agents infiltrés durant plusieurs années voir décennie dans un pays qu’ils vont au final trahir. Il y avait là matière à réaliser quelque chose de très intéressant », avait déclaré un critique dans site spécialisé dans le 7e art.
Né en 1950 en Australie, Philip Noyce affirme sa passion pour le cinéma dès ses 18 ans en réalisant son premier cout métrage, Better to Reign in Hell. À 23 ans, il suit des études au sein de l’Australian National Film School, pour laquelle il réalise plusieurs films, dont le documentaire Castor et Pollux, qui obtient le prix australien du meilleur court métrage de l’année. Il poursuit son travail de metteur en scène de documentaire pour la Film Australia, avant de se faire remarquer en réalisant son premier long métrage, Newsfront (1976).
Philip Noyce s’impose au début des années 90 avec des thrillers comme Jeux de guerre (1992) ou Danger immédiat (1994), tous deux adaptés des romans de Tom Clancy. Il dirige ensuite Sharon Stone dans Sliver (1993), puis s’attelle à l’adaptation sur grand écran de la série culte Le Saint (1997), pour laquelle il offre le rôle de Simon Templar à Val Kilmer . En 2000, il travaille aux côtés de Denzel Washington et Angelina Jolie pour Bone Collector .
Il retourne ensuite dans son Australie natale pour mettre en scène l’émouvant Chemin de la liberté (2003). Basé sur l’histoire vraie de trois jeunes aborigènes enlevés à leur mère qui décident de la retrouver à n’importe quel prix, ce film reçoit trois Australian Film Awards. Il s’attaque ensuite au remake d’ Un Américain bien tranquille (2003), pour lequel il dirige Michael Caine et Brendan Fraser . Quatre ans plus tard, il réalise le drame Au nom de la liberté sur le Congrés National Africain.
En 2010, il retrouve Angelina Jolie en réalisant Salt, un thriller d’espionnage.

Par : Kahina Hammoudi

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