On le craignait un peu, et ce qui devait arriver arriva. Les citoyens sont restés sur leur faim et n’ont pas trouvé le quignon de pain pour certains et pas la tête de salade pour les autres. Les rares étals présents dans les marchés moribonds affichaient 140 DA le kg. La honte ! Un pays de tomates d’abord et une journée de rahma ensuite. Heureux que la semoule trône encore dans les gardes-manger pour, en un tour de main, préparer du tlitli qui ne demande pas de légumes. Les commerçants, encore une fois, imposent leur loi et encore une fois les directives du ministère du Commerce sont restées lettre morte pour les commerçants et les avertissements n’ont été qu’un coup d’épée dans l’eau.