La nostalgie nous rattrape à chaque fois, et amplement lorsque nous sommes loin des nôtres. C’est ainsi que des artistes maghrébins et particulièrement algériens établis en France regrettent les chaleureuses soirées dans leur pays qui leur est cher. Ils ne restent cependant pas les bras croisés à se remémorer ces beaux moments avec beaucoup de nostalgie.

Les Noubas d’Ici sont des soirées festives et conviviales, où s’entremêlent les cultures et les arts, et qui ont lieu un samedi par mois, au Forum de La Bellevilloise en France. Attention, dernière de la saison avant la retraite estivale, une soirée sera organisée le samedi 2 juillet 2011, à partir de 19h. Pour cette ultime Nouba d’été, de nombreuses surprises sont à attendre ! Sur scène, se succèderont danseurs, performers contemporains, amateurs de looks et musiciens en tout genre. Vous découvrirez à titre d’exemple DJ Tom CK qui ouvrira la soirée avec un set electro-folk-soul aux accents voyageurs, ou encore Ievannah Lightingale, coup de cœur danse de la dernière Nouba, revient nous envoûter de ses arabesques chroniques. Il y aura également Assia Guemra qui ensoleillera cette soirée. Forts de leur succès précédent, Les Noubalooks offriront un nouveau défilé des styles les plus lookés de la capitale ! Soumis au vote du public, les candidats concourent pour remporter une séance photographique en studio professionnel (inscriptions ouvertes à tous sur www.lesnoubasdici.com ). A découvrir côté art contemporain un passant dans le temps qui passe, une ombre au soleil… une performance poétique aux couleurs élégiaques, dialogue délicat entre les photographies de Davica Bijeljac et les improvisations musicales de Ninon Foiret Versant découverte musicale, il y aura Essi Moh, bluesman aux racines chaabie et gnawie. Enfin, toujours le concert d’Akim El Sikameya en maître de cérémonie incontournable, qui assurera une ambiance de folie jusqu’à la nuit, lequel sera dessiné en direct par l’imprévisible Cléo Biasini, dont on attend avec impatience les créations hallucinées. Enfin, de faire un tour à la table-galerie, les œuvres de plusieurs artistes y seront en vente, et vous pourrez repartir avec une pièce originale signée, tout en ayant soutenu des soirées festives, innovantes gratuites dont c’est la seule source de revenus ! Ce qui surprend, ce n’est pas tant l’animation de ces soirées, mais c’est l’organisation de ces différentes manifestations dont ils sont les actionnaires à l’instar de l’association «Les voix andalouses» dont le directeur artistique est le compositeur et interprète algérien Akim El Sikameya. Avec cette association, créée en mai 2003, Akim désire, avec l’ensemble du staff, «promouvoir le métissage culturel dans l’esprit de la musique arabo-andalouse». Des valeurs fortement véhiculées par la musique arabo-andalouse, dont l’association tire son nom de l’Al Andalus, cet âge d’or de la péninsule ibérique durant lequel Juifs, Chrétiens et Musulmans ont cohabité en harmonie.
De la rencontre de ces trois cultures, est née la musique arabo-andalouse, porteuse de valeurs d’ouverture, de laïcité, de respect, que des philosophes de l’époque (Averroès, Maimonide…) conceptualisaient déjà. La culture méditerranéenne, et en particulier arabo-andalouse, porte en elle l’abolition des xénophobies et discriminations en tout genre.
Après un an d’absence, réclamées par leurs fans, les Noubas reviennent en 2011 pour enflammer le quartier de Belleville.