C’est une initiative à encourager. La librairie El-lahab el-moquaddas, située en plein cœur de la ville de Djelfa et qui est un véritable carrefour des intellectuelles et des lecteurs de cette ville, vient d’annoncer qu’elle aura le mérite d’animer la vie littéraire locale, à travers une première initiative et qui ne sera certainement pas la dernière. Il s’agit d’une rencontre-débat suivie d’une vente dédicace du roman "Rien qu’une empreinte digitale", parue aux Editions Casbah en 2009, du romancier Mourad Brahmi. "Mourad Brahimi est né le 15 mai 1955 à Tlemcen, diplômé de l’Ecole nationale d’administration, il a été chargé des affaires juridiques et du contentieux de la wilaya de Djelfa, membre de l’exécutif de la wilaya et directeur général de l’Office de gestion et de promotion immobilière. L’année des faits, il était chef de daïra dans la wilaya de Médéa", selon une brève biographie qu’on a pu lire à la quatrième page de garde du livre. Concernant le roman lui-même, c’est un véritable périple nostalgique dont on trouve des traces évoquant le passage du romancier à travers l’espace socioculturel djelfaoui. Donc, cette rencontre-débat sera une occasion pour s’entretenir avec l’écrivain et évoquer les différents aspects qui ont caractérisé l’écriture de cette "empreinte digitale". Certainement, comme nous l’a confié M. Abdelkader Haffaf, gérant de cette librairie, cette initiative sera le début de tout un travail d’animation culturelle, dont la ville de Djelfa a énormément besoin et peut-être qu’elle sera suivie par la vente-dédicace du livre de poèmes de Hamid Necer Khodja qui paraîtra prochainement aux éditions Lazhari Labter, ou par le livre de Malika Benlarech "Les merveilles de Rose", paru, il y a longtemps aux éditions Dar El-Amel.