Une soirée de projection sera organisée à la Cinémathèque le 7 mai 2011 à 18h30. Les courts-métrages proposés ont été réalisé durant l’atelier Trans-Maghreb.

Trans-Maghreb est une plate-forme de formation, de réalisation et de production audiovisuelle. Le projet est initié par les associations Belle-Ville et Project’heurts.
Grâce à l’intervention de professionnels et à la mise à disposition d’une plate-forme technique, Trans-Maghreb est une opportunité pour de jeunes Algériens, Marocains et Tunisiens de connaître une véritable expérience de réalisation.
Il est le second atelier-vidéo organisé en Algérie. Déjà en 2006, l’association Belle-ville avait permis à de Jeunes algériens de participer à l’atelier Bledi in progress. L’idée de ce premier atelier est née du constat du manque de moyens audiovisuels et d’opportunités qui contraste avec le désir d’expression.
Pour cette nouvelle édition, Trans-Maghreb propose une ouverture, une circulation et une collaboration entre les trois pays d’Afrique du Nord.Trans-Maghreb porte symboliquement le nom de l’autoroute qui dessert le Maroc,
l’Algérie et la Tunisie.
C’est une plate-forme de formation, de réalisation et de production de vidéos.
Les organisateurs veulent permettre à de jeunes cinéastes, vidéastes (algériens, marocains et tunisiens) d’accéder à un savoir et à des techniques contemporaines grâce à la présence d’intervenants professionnels.
Trans-Maghreb est une plateforme permettant premièrement la transmission d’un savoir-faire technique à des jeunes étudiants algériens dans le cadre d’un tournage professionnel. Puis cela permettra la création d’un réseau professionnel local, maghrébin et international
Sans oublier l’appropriation culturelle de l’outil audiovisuel dans un esprit de partage des savoirs.
Avec ce réseau les professionnels pourront démontrer l’accessibilité des moyens de communication audiovisuels aux jeunes réalisateurs et artistes.
L’impact de l’atelier s’est mesuré au-delà de la réalisation de ces films. Il a été en quelque sorte un déclencheur pour les jeunes cinéastes, une première étape les menant vers la professionnalisation. Par exemple, suite à Babel, Khaled Benaissa a réalisé un spot publicitaire pour la TV algérienne. Il a ensuite créé sa propre société de production à Alger, a poursuivi sa formation à la Fémis d’été et réalisé d’autres courts métrages, dont Sektou qui a reçu, entre autres, le prix du Fespaco et celui du Festival Panorama des Cinémas du Maghreb 2010. Hassen Ferhani a lui aussi fait la Femis d’été et il est maintenant diplômé de l’Ecole de cinéma libre à Paris. Les baies d’Alger, a été diffusé aux festivals de Clermont-ferrand, Montpellier, Tanger, Montréal. Il vient de finir son nouveau film Hôtel Afrique. Amina Zoubir a participé depuis à plusieurs expositions dans la zone méditerranéenne ; son film Khod et’roli wa choff était en compétition au Festival Panorama des Cinémas du Maghreb 2010. Elle vient de publier Relation de l’image et du son dans la vidéo contemporaine algérienne.