De nos jours, la vie devient de plus en plus difficile. Terminer le mois n’est pas une chose aisée, particulièrement lorsqu’on a une grande famille à charge et que le père demeure la seule ressource financière. En effet rien n’est donné, les vêtements, les affaires scolaires, la nourriture, les factures à payer. Les petites bourses peinent à faire face à ces dépenses qui sont nécessaires et loin d’être un luxe. Chaque ménagère trouve son moyen à elle d’arrondir les fins de mois, faire du baby-sitting, préparer des gâteaux…. Ces petits métiers que l’on peut réaliser chez soi. Ne dit-on pas que «la nécessité rend ingénieux»

Particulièrement lorsque le salaire du mari ne permet pas au couple de s’en sortir, chaque ménagère à sa façon de se débrouiller lorsqu’elle est contrainte de ne pas quitter la maison. Alors avoir son argent de poche devient primordial. Pour être coquette, se payer des maquillages, faire une séance de coiffure ou garnir sa maison sans passer par un mari qui parfois peut-être avare est l’idéal. Il est évident que prendre quelque peu sont indépendance, gagner de l’argent est une étape importante pour la femme.

Des nounous de «fortune»
Dans d’autres pays, cette pratique devient un métier très sérieux. Pour s’y mettre, il faudrait toutefois être une puéricultrice diplômée et agréée. Souvent, une enquête est effectuée sur la personne concernée, un bilan psychologique de la nounou est demandé. Les commodités du domicile qui va accueillir l’enfant sont également contrôlées. Chez nous, des demandes de garde d’enfants sont affichées un peu partout, chez les coiffeuses, les vitrines des boulangers, des taxiphones. On se méfie toutefois de ces « panneaux publicitaires » et on préfère plutôt le bouche à oreille. Nacima responsable d’une boîte de communication dira que « chaque année c’est la galère. Il est difficile de trouver une femme de confiance, en plus elle vous exige les yeux de la tête. » Khadidja, mère de trois jeunes enfants scolarisés, offre ses services en tant que nounou. Elle déclarera alors que « garder un enfant est une lourde responsabilité. En plus de le nourrir, le changer, il faudra garder un œil sur lui. Tout un travail qui mérite d’être bien payé. » Il y’a également des femmes qui versent dans la prépartion de gateaux et autres pâtisseries. « C’est le moyen le moins dangereux » dira Sabrina qui a opté pour ce job. Le seul risque est que les gâteaux commandés soient ratés, mais cela peut-être réversible.
Sur un autre plan et alors que les salons de coiffure sont déclarés, nous assistons ces derniers temps à des domiciles transformés en salon de coiffure. Là, il suffit d’aménager un petit espace chez soit, d’avoir un séchoir et quelques produits de coiffure et on se lance. C’est un job qui marche aussi puisque ces pseudos coiffeuses ne demandent pas cher. Alors tout le monde trouve son compte.