N’aurait-il pas été plus censé de rappeler à l’ordre, tout au début et à la première incartade ces jeunes écervelés "en mal d’amour". Même si l’on doit admettre que quelques rares jeunes ont parfois un comportement qui pourrait choquer, cette solution extrême est néanmoins ressentie, par beaucoup, comme une ségrégation. Combien d’étudiants simples "camarades" sont pénalisés en se voyant interdire l’accès de ces lieux censés être publics. Ces mêmes lieux, qui par ailleurs, ferment les yeux sur un phénomène bien plus grave. Tout le monde sait en effet que certains de ces gérants, qui se sont institués en gardiens du temple, font mine de ne pas voir de jeunes enfants se connecter sur des sites "hot" prôpnant une violence aveugle. Les scènes et vidéos téléchargées par ces gamins se retrouvent sur les téléphones portables dans les cours de récré. Il reste à dire qu’un simple écriteau ne peut, en aucun cas, faire force de loi. Ce qu’il faut également rappeler aux différentes parties, c’est que "la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres."
C. K.