Tour à tour, chaque candidat à l’équipe de France annonce ici et là que son objectif est de participer à l’évènement dont tout joueur professionnel rêve : la Coupe du monde. Aujourd’hui, c’est au tour d’Abou Diaby de passer par la case «promotion».
Le milieu de terrain polyvalent des Gunners d’Arsenal prend d’année en année une dimension de plus en plus importante. Le Parisien ne compte cependant que deux sélections sous les couleurs tricolores, la dernière remontant au match amical disputé au Stade de France contre l’Autriche (1-0), le 28 mars 2007. Raymond Domenech avait alors fait confiance à une partie de la nouvelle vague 86-87: Nasri, Benzema et Lassana Diarra.

«Je fais tout pour être séléctionné»
Dans l’édition d’hier du Parisien, Diaby est revenu sur les progrès effectués depuis son arrivée outre-Manche : «Je me suis rendu compte de l’écart qui existait entre la Ligue 1 et la Premier League, entre deux clubs comme Auxerre (son club formateur). Il a fallu que je parvienne à élever mon niveau de jeu. Ce n’était pas facile. J’ai dû vite gagner en maturité et en constance pour m’imposer. Il a fallu que je devienne plus professionnel, plus carré sur tout et en dehors du terrain lors de "l’entraînement invisible"». Cela ne semble pourtant pas encore suffisant pour le sélectionneur des Bleus qui tarde à lui faire confiance. Diaby ne lui en tient pas rigueur et vise la Coupe du monde. «A chaque fois, j’apprends beaucoup en Bleu même si je ne joue pas. Un jour, j’aimerais montrer ce que je vaux et mes qualités avec ce maillot. La Coupe du monde est mon objectif. Je vais tout faire pour être de l’aventure. Je travaille pour y aller et je fais tout pour le mériter.» L’appel est lancé. Réponse à la fin du mois de mai.