Sous le thème "l’Aménagement touristique et son rôle dans le développement local", la wilaya de Bordj Bou-Arréridj a organisé une journée d’études traitant du sujet animée par des universitaires de Béjaïa, Sétif, Alger, M’sila, Jijel et Bordj Bou-Arréridj. Tous les intervenants étaient d’accord sur le fait que pour réussir et promouvoir le secteur du tourisme, une alternative économique par excellence dans notre pays, deux facteurs sin qua non s’imposent : l’homme et la nature. Côté homme, l’Algérie dispose d’un immense potentiel de jeunes estimé à 70% de la population de moins de 30 ans, à cela s’ajoute une diversité géographique unique au monde qui s’étend sur plus de deux millions de kilomètres carrés. Localement parlant, la wilaya de Bordj Bou-Arréridj dispose d’un grand réservoir d’arrière-pays touristique, mais qui reste à mettre en valeur surtout avec la modernisation des réseaux routier et ferroviaire. La formule de développement touristique est, selon le représentant de l’université de Jijel, susceptible de permettre aux communes rurales de s’autofinancer, ne serait-ce qu’en partie. "Avec plus de mille APC qui fonctionnent grâce au budget de l’Etat, nous avons droit à mieux. C’est inadmissible. D’où la nécessité d’accélérer la mise en œuvre du processus de développement participatif en impliquant les citoyens." Un autre intervenant de M’sila estime qu’il est impératif de renoncer à l’exploitation excessive des richesses fossiles, car les conséquences sont irréversibles, et d’opter pour l’instrumentalisation d’outils géographiques plus propres et plus respectueux de la nature.