l La wilaya de Tizi Ouzou figure parmi les wilayas les plus exposées au risque des inondations. En effet, chaque année, les intempéries provoquent des dégâts importants entraînant parfois des morts et des blessés ainsi que des sinistrés. Des négligences humaines liées au non-respect des mesures préventives sont souvent pointées du doigt. Il s’agit notamment de l’absence des drainages des eaux, le manque d’actions d’entretien et de nettoyage, le sous-dimensionnement des canalisations par rapport à la pluviométrie, l’insuffisance des avaloirs dans les quartiers à forte concentration urbaine et la réalisation de constructions dans des zones inondables. Autant d’éléments qui font de la wilaya de Tizi-Ouzou une des régions les plus menacées par ce genre d’accidents. Les conséquences ne peuvent être que dramatiques : pertes humaines, rupture des infrastructures routières, blocage des routes, éboulements, effondrements, dégradations par infiltrations entres autres.
Le route qui monte vers le village Maamar devient impraticable à chaque hiver. La cause en est que le chemin communal, reliant ledit village au chef-lieu de la commune de Draa et Mizan, se retrouve, une fois les premières pluies tombées dans un état lamentable et rend toute circulation impossible.
En effet, les nids de poule qui jalonnent tout le long de cette route, continuent d’être le cauchemar quotidien des automobilistes qui l’empruntent. La dégradation de ce tronçon routier a été aggravée, par des glissements de terrain qui se font signaler à plusieurs endroits, engendrant des risques pour les usagers.
Si les services concernés n’interviennent pas au plus tôt, cette route risque la fermeture définitive et le village sera carrément isolé.
l Les clients de la BADR, banque située en plein centre du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, ne savent plus à quel saint se vouer, puisque dès les premières heures de la matinée, ils sont plusieurs dizaines de personnes à attendre à même le trottoir, avant que les portes de la banque ne s’ouvrent, alors qu’ils peuvent être accueillis au niveau du hall.
Ces retards fréquents de l’ouverture se répercutent sur les usagers qui viennent de très loin, pour la plupart et sont obligés parfois de louer même des véhicules pour arriver à l’heure, dans le but de régler leurs problèmes. Malheureusement, dès que leur tour arrive, on leur demande de revenir le lendemain. L’anarchie qui règne à l’intérieur de cette banque en est pour beaucoup dans cet état de faits qui, en fin de compte, n’arrange aucune partie. Une solution efficace et immédiate s’impose, car il y va du prestige de cette banque et de ces succursales à travers la wilaya.
l Le gaz de ville demeure l’une des préoccupations principales des citoyens la wilaya de Tizi Ouzou, où l’usage de ce combustible est très demandé.
Si les élus parlent de moins de 30% de foyers alimentés, l’administration locale, quant à elle, avance un taux beaucoup plus important. Mais entre- temps, beaucoup de villages à qui on a promis cette précieuse énergie se retrouvent à la case départ et sont obligés de se remettre au butane, alors que les installations intérieures sont déjà prêtes. Les responsables des chantiers expliquent que ce retard est dû au fait que certains privés, ayant donné leur accord de principe pour poser les canalisations sur leurs terres, se sont rétractés à la dernière minute et les ont donc obligés à effectuer des détours.
l Une des plus importantes places publiques, se trouvant en plein centre de Tizi-Ouzou est totalement abandonnée, après avoir connu un bon début de chantier. Autrefois, lieu privilégié des retraités qui viennent s’installer à l’ombre des palmiers, il n’en reste de ce lieu fleuri qu’amertume et désolation, le tout enseveli sous des amas de détritus en tous genres. Depuis que le chantier est abondonné la situation du jardin s’aggrave de plus en plus est tout le monde est interpellé pour lui rendre sa beauté d’antan, en premier lieu les responsables locaux.
N. HADJLOUM