La tradition musulmane nous enseigne que pour des raisons de vérité et d’authenticité, le prophète était obligé d’aller chercher lui-même les commandements du Seigneur. Pour ce faire, il est monté au ciel de son vivant, pour justement aller chercher lui-même les principes de la religion islamique.

Lorsque Jésus fut envoyé, il reçut la Bible, mais c’est toujours le même et éternel message qui s’est renouvelé et les changements sont apportés à chaque fois en fonction des situations et du vécu quotidien des peuples. Dans le verset suivant, l’allusion est faite on ne peut plus clair.
’’Et Nous avons lancé sur leurs traces Jésus fils de Marie, en tant que confirmateur de ce qu’il avait devant lui du fait de la Thora. Et Nous lui avons donné l’Evangile, où il y a guidée et lumière, en tant que guidée et exhortation pour les pieux’’.
Là aussi, il y a beaucoup de zones d’ombre sur ce qui nous est parvenu. Même les évangiles canonisés ne sont pas identiques les uns les autres. En approfondissant les choses et en essayant de comprendre mieux ces écarts, on aboutit à des suppositions qui donnent à réfléchir.
Jésus Christ affirme qu’il n’a rien écrit et que ce que nous possédons actuellement n’est que le fait des apôtres, ayant rapporté fidèlement les actions de Jésus. Nous nous trouvons devant un dilemme et c’est ainsi par la faute de l’homme et de sa versatilité, nous avons perdu toute possibilité d’authentifier les messages divins, antérieurs à l’avènement musulman.
La tradition musulmane nous enseigne que pour des raisons de vérité et d’authenticité, le prophète était obligé d’aller chercher lui-même les commandements du Seigneur. Pour ce faire, il est monté au ciel de son vivant, pour justement aller chercher lui-même les principes de la religion islamique.
Accompagné de l’Archange Gabriel, il traversera les cieux pour arriver au ’’Jujubier du terme’’ il était à côté d’un arc ou un peu plus’’. Et c’est là qu’il reçut les principes de la religion, de la main du Seigneur.
Arrivé devant Le Créateur il commença par réciter ces prières :- ’’Les salutations sont destinées à Dieu, les œuvres pieuses sont pour Dieu ainsi que les pieuses paroles et les prières. Dieu lui répondit : ’’Que le salut soit sur toi ô Prophète ainsi que la Miséricorde de Dieu et Ses Bénédictions’’. Dans un moment de grande piété et de ferveur, dans ces moments émouvants où il est très pénible de se maîtriser, pourtant le Prophète que bénédiction et salut soient lui se rappela des gens qu’il avait laissés sur terre et répondit :’’ Que le salut soit sur nous ainsi que sur les bons serviteurs de Dieu’’.
Voilà donc une des qualités on ne peut plus noble du Prophète qui de tout temps pense au bien de sa communauté et son bien-être.
C’est ainsi que le message divin devait être renouvelé une dernière fois avec le Prophète Mohammed que bénédiction de Dieu et le salut soient sur lui, une dernière fois, parce que pour cette fois ci, il est plus question que ce soit l’homme qui prendrait en charge sa protection, malgré que c’est l’homme qui est monté pour en chercher le principes.
Donc, après que l’homme eut prouvé son incapacité quant à bien protéger le message divin de toute altération ou modification, le Seigneur a décidé de le prendre en charge et de le protéger : ’’C’est Nous qui avons fait descendre la révélation et c’est Nous-mêmes Qui en sommes les protecteurs’’. C’est la raison pour laquelle le Coran est resté pendant plus de quatorze siècles, sans qu’il ne soit diminué, ne serait-ce que d’une virgule.

Connaissez-vous votre religion ?

"Je suis uns mère de famille pratiquante, je voudrais savoir qu’elles sont les obligations de la maman envers son enfant ? "

Z. Hassina (Béjaia)

Je commencerai ma réponse par un hadith du prophète que bénédiction de Dieu et le salut soient sur lui qui affirme que : ’’Tout enfant qui vient au monde naît musulman, ce sont ses parents qui font de lui un juif, (S’ils sont juifs), un chrétien (S’ils sont chrétiens), un musulman (S’ils sont musulmans) ou un polythéiste (S’ils adorent d’autres divinités)’’. La mère occupe la 1re place dans l’éducation de l’enfant, puisqu’il passe la première partie de son existence avec elle et qu’il subit une influence profonde, de tout ce qu’il verra ou entendra d’elle. Beaucoup de grands hommes ont reconnu devoir le rang qu’ils occupent à l’influence de leur mère. Tout simplement parce qu’ils ont eu la chance d’avoir été élevés par une maman exemplaire qui leur a accordé toute son attention et le temps nécessaire pour leur épanouissement.
Un poète musulman célèbre disait que lorsque la mère est consciente de son devoir envers son enfant et elle prend soin de lui dispenser une éducation conforme à ses principes, elle aurait pleinement participé à l’édification d’une société modèle. On raconte par exemple que c’est grâce aux mères de famille et à l’éducation primaire que les mères indoues prodiguent à leurs enfants, que la langue a été préservée dans les foyers malgré les 8 siècles de domination islamique. L’enfant donc imite tout ce qui lui plaît et en premier lieu, les comportements, paroles et gestes de ses parents. Comme il passe beaucoup plus de temps avec sa maman, qu’avec son père. Il est par conséquent plus influencé par celle-ci et garde d’elle les premiers enseignements qui le préparent à la constitution de sa propre personnalité.
C’est pour cette raison que les parents doivent germer dans le cœur de l’enfant les séances de la foi, qui ne cesseront de croître tout au long de sa vie et qui résisteront plus tard à toutes les attaques extérieures. Nous avons dans notre religion d’innombrables exemples en matière d’éducation, les compagnons du prophète ont rapporté des certaines de hadiths ayant trait au rôle important que doit jouer la mère, dans l’éducation de son enfant et le respect inégalable que lui doit ce dernier une fois adulte.
Un homme est venu un jour voir le prophète de Dieu que bénédiction de Dieu et salut soient sur lui et lui dit : ’’ O prophète de Dieu, à qui dois-je obéir le plus ? A ta mère. Puis à qui ? A ta mère? Puis à qui ? A ta mère. Puis à qui ? A ton père’’. On remarquera que ce n’est qu’a la troisième fois que le prophète a évoqué le nom du père.
L’enfant, étant curieux et avide de tout connaître, il faut s’adresser à son petit esprit avec ménagement et amour. Il doit être l’objet de soins constants afin d’établir en lui une foi solide et un comportement noble. Il serait utile d’avoir recours aux histoires des prophètes, conquérants et des réformateurs.