Le Midi Libre - Société - Le divorce au bout du chemin
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Le divorce au bout du chemin
19 Janvier 2009

«J’ai abandonné mon mari parce qu’il n’arrivait pas à me satisfaire. Au début, je pensais qu’il était fatigué et qu’il fallait lui laisser le temps. A la fin, j’ai constaté qu’en fait, il lui était impossible de me satisfaire. J’ai donc plié bagage», raconte E. S., une dame à la trentaine fortement entamée. Si sa voisine estime que sa décision a été injuste, elle s’est cependant résignée à reconnaître qu’un mari qui a du mal à «bonder» peut conduire sa femme, qui est également un être sensible, à le tromper. «Certains refusent même d’admettre leur difficulté et vont jusqu’à créer des faux problèmes à leurs épouses pour les fuir la nuit. La réalité ne tarde à exploser», affirme Nihal.
Ces femmes, qui ont décidé de délier la langue sur leur vie de couple jettent un pavé dans la marre des hommes qui souffrent de trouble érectile chronique. La plupart des femmes, ayant vécu avec un homme sexuellement impuissant, sont unanimes : «S’il ne fonctionne pas et qu’il ne veut pas l’admettre, je n’ai aucune raison de rester avec lui.» Aujourd’hui, nombreux sont les hommes qui souffrent ou qui ont connu des périodes noires, qui ont ou failli disloquer la sphère familiale. «Moi, c’est quand je suis stressé que j’ai du mal à bonder. Et quand ça dure, ma femme s’en inquiète. Mais, je consulte toujours, en prenant du recul par rapport à la pression professionnelle que je vis», révèle trivialement K. M, chauffeur dans une entreprise privée.
Selon des spécialistes, les troubles d’érection ou de dysfonctionnement érectile font référence à l’incapacité d’obtenir et de maintenir une érection suffisamment rigide pour avoir une activité sexuelle satisfaisante. Au dire de ces spécialistes, pour qu’on puisse parler de troubles de l’érection, cette incapacité doit se répéter constamment et doit durer depuis au moins trois mois. Sont exclus d’office parmi les impuissants, les hommes qui connaissent momentanément ce problème. Il est bon de rappeler que l’érection, qui est l’afflux massif du sang dans la verge de l’homme, suite à une stimulation, ne dépend pas de la volonté. Pour avoir une érection, un homme doit avoir été soumis à des stimulations sexuelles (caresse aux organes génitaux, fantasmes, etc.). L’érection dépend aussi du bon fonctionnement du système nerveux (qui véhicule les signaux de l’excitation), du système circulatoire (qui transporte le sang vers le pénis), ainsi que du pénis qui doit être intact. Il est donc facile, à la lumière de ces informations, de comprendre qu’un homme doit être en bonne santé pour avoir des érections.
D. S.


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