Un simple conflit de voisinage a conduit à la fermeture du fast-food "Fatim". L’arbitrage a été mené, dans cette affaire, par l’APC d’Alger-Centre qui s’est contentée, nous affirme le responsable du service social, d’appliquer ce que prévoit la loi en pareil cas. Le gérant dudit restaurant, bien entendu, ne l’entend pas de cette oreille et qualifie la fermeture de son local de "hogra administrative".
La mise en application de l’arrêté pour la fermeture du fast-food "Fatim", domicilié au 7 rue Abdelkrim-El-Khattabi (ex-Blanchimin) a été exécuté par les forces de l’ordre au cours de la matinée de jeudi dernier. L’arrêté de fermeture a été signé par le président d’APC d’Alger-Centre le 29 septembre de l’année en cours pour n’entrer donc en rigueur que ce jeudi. Comme il fallait s’y attendre cette fermeture a été fortement contestée par le gérant du restaurant qui crie à la "hogra administrative". Sur des affiches placardées sur la porte du local sous scellés, le gérant, Nacim El-Kfel, dénonce la fermeture de son commerce, il dénonce fermement l’action des services de l’APC d’Alger-Centre. Contacté à ce sujet, le vice-président, chargé du service social au sein de l’APC d’Alger-Centre, se contentera de nous affirmer que cette réaction tout à fait prévisible n’a aucune espèce d’importance aux yeux de l’administration, il nous affirmera à ce sujet :"C’est simplement là une manière de se légitimer devant les passants", nous dira-t-il concernant les affiches placardées. Selon notre interlocuteur, les services de l’APC d’Alger-Centre, dans cette histoire, n’ont fait que respecter ce que prévoit la loi en pareil cas. Selon des sources au courant de cette triste histoire, la genèse de cette affaire remonterait au mois de septembre 2008, au moment où l’un des serveurs de ce snack a procédé à l’agression d’un résidant de l’immeuble où est domicilié le fast-food en question. Cette agression a été dénoncée, unanimement, par l’ensemble des riverains, qui ont initié en parallèle une pétition, dénonçant l’agression, dont a été victime leur voisin et mettant également en exergue les nuisances engendrées par ce commerce. La pétition a été accompagnée d’une plainte déposée auprès du procureur de la cour de Sidi M’hamed. Suite à cela, le propriétaire a été mis en demeure de baisser rideau. Son entêtement à refuser de se soumettre aux injonctions de l’Administration, a conduit à la fermeture imposée de son local, en attendant les éventuels recours que lui accorde la même loi.