Alors que la distributuion et la diffusion des productions algériennes tarde a venir, les films étangers trouvent de plus en plus l’opportunité dans nos rares salles de cinéma. cela n’est pas à déplaire, reste qu’il est malheureux de voir que la production des réalisateurs algériens n’est pas une grande imoprtance dans leur propre pays et sont pas mis à la dispositions des cinéphiles.

Dans le cadre de la programmation de ces films étangers, la salle Cosmos à Riad El Feth abritera demain en avant première la projection du film «Les Seigneurs ». cette projection se fera en présence du comédien Ramzy.
Avec Les Seigneurs, c’est la première fois que le réalisateur Olivier Dahan s’aventure dans le registre de la comédie. Plus connu pour ses univers sombres, comme ceux de Déjà mort, La Vie promise et Les Rivières pourpres 2, ou ses drames musicaux (La Môme et My Own Love Song), il déclare : "Certains me disent qu’il est surprenant de me voir m’aventurer dans ce registre, mais il faut se méfier des images et des étiquettes. Personnellement, cela faisait longtemps que j’avais envie de faire une comédie."
Patrick Orbéra, la cinquantaine, est une ancienne gloire du football qui a totalement raté sa reconversion. Sans emploi, alcoolique et ruiné, il n’a même plus le droit de voir sa fille Laura. Contraint par un juge de retrouver un emploi stable, il n’a d’autre choix que de partir sur une petite île bretonne, pour entraîner l’équipe de foot locale. Si ils gagnent les 3 prochains matchs, ils réuniront assez d’argent pour sauver la conserverie de l’île, placée en redressement judiciaire, et qui emploie la moitié des habitants. Patrick Orbéra est immédiatement confronté à un obstacle majeur : transformer des pêcheurs en footballeurs quasi-professionnels. Il décide alors de faire appel à ses anciens coéquipiers pour l’aider à hisser le petit club breton parmi les grands…
Olivier Dahan n’a pas cherché à inscrire ses acteurs dans des contre-emplois, comme le souligne Franck Dubosc : "Il n’y a pas eu de confrontation d’humour parce que chacun était dans son propre registre. Il ne s’agissait pas de jouer autre chose ; au contraire, il fallait jouer ce que l’on connaît le mieux. Avec autant d’acteurs, les gens n’ont pas le temps de rentrer dans une philosophie. Les spectateurs doivent tout de suite percevoir et admettre ce que l’on est."