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Mejda Benchaabane expose ses oeuvres
Miroir profond
7 Janvier 2008

La trentaine de tableaux accrochés aux cimaises de la cybergalerie Didouche-Mourad laissent éclater le for intérieur de la plasticienne qui étrenne et ce, jusqu’au 10 janvier, son panel d’œuvres en solo avec une charge de musicalité.

Le regard du visiteur défile des compositions lovées dans une musicalité qui inonde ses à-plats. Psycho-clinicienne de formation, Mejda, oriente son parcours dans le geste plastique non sans en être imprégnée au passage d’une certaine aura du travail «picassien», de Mir? ou de Kandisky. Des figures allégoriques dont l’expression des formes conjuguée à l’harmonieuse combinaison des couleurs nous renseignent sur le courant contemporain qu’elle tient à mettre en avant. L’artiste tient à «voguer «sous sa propre latitude picturale. Après avoir pris part à nombre d’expositions collectives, l’artiste explore ses tréfonds, taquine sa muse féminine, cultive la technique du trait au même titre que sa femme et sa sœur aimée Meriem – plasticiennes – et invite, pour la première fois, le public à apprécier son langage plastique, à travers une collection intitulée «Eclats d’âme» dont les compositions sur toile et sur carton laissent échapper un charge d emusicalité. Elle promène l’œil du spectateur dans un cosmos de circonvolutions dont les courbes mélodieuses et les mouvements spiralés – en flamme – demeurent son registre de prédilection. Sa thématique la plus prégnante, elle la puise dans le dédale de la pudeur et la grâce de la femme : discrétion, élégance et fragilité foulent subtilement ses subjectiles.
Un triptyque duquel s’abreuve la jeune plasticienne. «Mélomane», «Prière», «Suggestion», «Phobie», «Entre vents et marées», «Mi-voilée», «Eternel», «Méditation», «Regret», «Affection» sont autant de compositions qui nous renseignent sur le dynamisme de la jeune artiste qui fait de son violon d’Ingres, la peinture, une passion dévorante. Son talent ne s’imprègne pas moins aussi de l’école du figuratif, à travers la belle composition qu’elle baptise «Mona Louisa» en hommage à la Joconde de Léonard De Vinci, mais avec une expression toute particulière. Aux réalisations déclinées dans un ton pastel ou bichromie, l’artiste oppose des œuvres dont la richesse chromatique illustre le bouillonnement tapi dans son for intérieur. Une sensibilité et une dynamique qui nous édifie sur la richesse de son talent. Un talent prometteur qui poursuit en silence son bonhomme de chemin, en quête de fouille d’un autre univers.

Par : Farouk Baba-Hadji

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