La crédibilité et l’importance du secteur de l’éducation sont une priorité fondamentale pour les État, car une éducation de qualité et integre sont perçues comme un pilier essentiel du développement durable, de la croissance économique, de la cohésion sociale et de l’émancipation individuelle, ce qui justifie une gouvernance étatique forte et sereine pour garantir l’accès universel et l’efficacité du système.
En effet, Mohamed Seghir Saâdaoui, cherche à instaurer l’ordre et l’amélioration dans son secteur par la mise en place de structures de qualité, la valorisation des métiers via des actions RH et des plateformes numériques, tout en œuvrant pour un système éducatif plus juste et équitable.
Le ton est ferme ! À commencer par la validation du niveau scolaire des candidats libres au BEM et au bac 2026 est désormais une ligne rouge.
Directeurs d’établissements sommés de vérifier chaque donnée, suivi quotidien des dossiers, coordination renforcée avec l’enseignement à distance… La machine administrative est en alerte. Toute fausse déclaration entraînera une annulation pure et simple de l’inscription. Dates butoirs fixées, plates-formes numériques mobilisées, listes signées et cachetées exigées : le message est limpide. Toujours dans la même lignée, visant à améliorer la qualité et l’efficacité de l’école algérienne face aux défis contemporains, le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Seghir Saadaoui, étend désormais sa réflexion, marquée par la suppression annoncée des « matières secondaires » au profit des disciplines fondamentales.
Ainsi, après avoir engagé une réforme de fond du baccalauréat, axée sur la spécialisation des filières, l’allègement des programmes et la suppression des matières secondaires en classes terminales, le ministère de l’Éducation nationale s’oriente désormais vers une réorganisation du Brevet d’Enseignement Moyen (BEM). À travers cette approche progressive, Mohamed Seghir Saadaoui entend instaurer une cohérence globale entre les différents paliers du système éducatif, en recentrant les examens nationaux sur les disciplines essentielles et en préparant les élèves, dès le collège, à une orientation plus réfléchie et mieux adaptée aux exigences du lycée et de l’enseignement supérieur. Cette réforme majeure devrait impacter directement l’organisation des examens officiels, notamment le Brevet d’Enseignement Moyen (BEM). Selon le premier responsable du secteur, cette démarche vise à renforcer la saine compétition entre les élèves et à garantir une meilleure équité des chances. L’objectif final est d’améliorer la qualité de l’enseignement tout en adaptant le rythme scolaire aux capacités réelles des élèves et à leurs ambitions futures.