Préserver et renforcer la richesse du parcours scolaire de nos jeunes constitue l’un des meilleurs gages de leur réussite dans l’avenir. Pour ce, l’État algérien consent d’énormes efforts pour permettre à un maximum de jeunes de se former sur les multitudes de spécialités proposées par la nouvelle stratégie de la formation et de l’enseignement professionnels, mise en place par le ministère de tutelle. D’ailleurs, concernant ces passerelles, de plus en plus de jeunes Algériens s’intéressent à la formation professionnelle qui se veut être une porte ouverte sur le monde du travail, leur permettant d’aller au diapason des besoins socio-économiques, mais surtout l’acquisition d’un métier d’avenir.
La preuve de cet engouement est sans doute les chiffres avancés par le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels. Toujours dans la même dynamique et en prévision de la prochaine rentrée, la responsable du département de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Nassima Arhab, a dévoilé dans un communiqué, les grandes lignes de la prochaine rentrée, prévue pour le mois de février 2026. Cette nouvelle session selon la ministre s’inscrit dans une vision stratégique à forte dimension économique, visant à adapter les offres de formation aux besoins réels du marché national du travail. L’objectif affiché est clair : renforcer l’employabilité des jeunes et accompagner les mutations économiques que connaît le pays, à travers des formations ciblées, modernes et directement opérationnelles. A préciser que ces dernières années, l’Algérie s’est engagée dans un processus de diversification de son économie, en réduisant progressivement sa dépendance aux hydrocarbures. De nouveaux secteurs émergent et d’autres se renforcent, notamment dans l’industrie, l’agriculture, les services et les nouvelles technologies. Cette transformation structurelle nécessite, en parallèle, une adaptation du système de formation professionnelle afin de préparer une main-d’œuvre capable d’accompagner ces changements. C’est dans cette optique que le secteur de la formation professionnelle est appelé selon la ministre, à jouer un rôle central dans cette dynamique, en mettant à disposition du tissu économique une main-d’œuvre qualifiée, compétente et en phase avec les exigences actuelles du développement. Selon toujours la même source, plusieurs secteurs stratégiques seront mis en avant, à commencer par l’industrie agroalimentaire, considérée comme un pilier de la sécurité alimentaire et de la création de richesse. L’industrie pharmaceutique figure également parmi les priorités, au regard des ambitions nationales en matière de production locale de médicaments. Le secteur de la pétrochimie bénéficiera, lui aussi, de programmes de formation spécifiques, en lien avec les projets industriels en cours. Par ailleurs, une attention particulière sera accordée aux métiers liés aux énergies renouvelables, dans le cadre de la transition énergétique engagée par l’État.
La numérisation occupe également une place centrale, avec des formations dédiées aux technologies de l’information, à la maintenance informatique et aux services numériques. D’autres spécialités, en adéquation avec les nouvelles orientations économiques du pays, viendront compléter cette offre diversifiée. La session de février 2026 connaîtra également un renforcement notable de la formation par apprentissage. Autre nouveauté annoncée : l’intégration progressive de la langue anglaise dans les programmes de formation professionnelle. Cette mesure vise à moderniser un secteur stratégique et à l’ouvrir davantage sur son environnement international.