Il est connu que les relations algero-francaises traversent une zone de fortes turbulences. Certes ces dernières semaines ; les tensions se sont un tant soit peu apaisées, mais il n’en reste pas moins qu’elles sont encore marquées par une très forte prudence de part et d’autre.

C’est dans ce contexte qu’est   intervenu l’élection d’une nouvelle personnalité à la tète de l ‘association    France-Algerie. IL s’agit en effet de Mme Ségolène Royal, l’ancienne ministre Socialiste.  Elle succède à un autre ancien du parti socialiste français, Arnaud Montebourg, en l’occurrence. Ségolène Royal est loin d’être une illustre inconnue de la vie politique française.  En effet, elle compte parmi les personnalités politiques qui ont marqué le paysage politique depuis plus de deux décennies maintenant ou elle a occupé plusieurs postes ministériels.  Elle a même été candidate du parti socialiste à l ‘élection présidentielle de 2007 ou elle a été  battue, pour rappel, par l Nicolas Sarkozy. Segolene Royal se distingue par des positions assez tranchés s’agissant des relations entre les deux pays .  Elle s’est distinguée ces derniers  temps par ses prises de position en faveur du dialogue et d’une relation apaisée entre la France et l’Algérie au moment où l’extrême droite et ses relais passent leur temps à dénigrer l’Algérie. Elle a souvent  contrariée les tenants d’une ligne dure à l ‘égard de l ‘Algérie en critiquant fermement ce positions qui ne font que rajouter de l huile sur le feu comme elle l ‘a souvent répétée lors de ses prises de positions. Sur les plateaux de télévision elle n’hésitait pas   à tenir un discours à l ‘opposé de celui des tenants de l ‘extrême droite ou de la droite classique.  C’est pourquoi son élection à la tète de l ‘association France –Algerie est perçu dans certains milieux français  comme un point positif tant elle peut jouer un rôle important dans l ‘apaisement des tensions entre les deux pays. Quand bien même sa mission est loin d ‘être une simple sinécure tant le poids de la crise est important et les contentieux entre Alger et Paris  sont légion.   Autant dire que c’est un contexte politique très difficile ce d’autant que les politiques français versent quelques fois ; à cause des pressions exercées par la droite et l’extrême droite,   dans la surenchère et la provocation.    Le nouveau ministre de l ‘Intérieur , Laurent Nunez, qui  s’est pourtant distingué dés sa prise de fonction  par un tin mesuré  en prônant l apaisement avec l ‘Algérie  vient de faire une déclaration    qui contraste fortement avec ce qu’il a déclaré jusqu’a présent . En effet, le successeur de Bruno REtailleau  a remis sur la table un sujet objet de contentieux entre les deux pays.  IL s’agit de l ‘accord de 1968 qui réglemente le séjour des algérien sen France.  Certes Laurent  Nunez n’a pas prôné son abrogation  comme le faisait Bruno Retailleau , mais il a  plaidé pour sa révision.  IL a aussi fait cas de plusieur dossiers en discussions entre les deux parties liées notamment aux questions sécuritaires. Celui qui a déclaré il y’a quelques temps qu’il effectuerait une  visite en Algérie  a aussi admis dans une interview accordé à un journal français la difficulté de la mission.  A la tète de l ‘association France – Algérie  Ségolène Royal pourra  peut être  contribuée positivement  a atténuer le discours guerrier qui prévaut à Paris.