La fin de l’année annonce comme à l’accoutumée des destinations touristiques locales ou à l’étranger. Pour les destinations nationales, il est admis de trouver une place difficilement dans un hôtel eu un site d’hébergement touristique, car ces lieux sont bondés et affichent complet durant la dernière semaine de décembre. Il ne reste dans ce cas que les maisons d’hôte comme solution.
Rien d’étonnant alors pour les voyagistes qui attendent depuis des mois les vacances scolaires pour passer du bon temps en famille ou en couple.
Déjà des destinations comme Timimoun ou Djanet affichent complet car ces sites de tourisme sont réservés à l’avance et comme c’est la haute saison qui voit une grande affluence de touristes nationaux et étrangers, les agences de voyage tentent de rassurer leurs clients en leur proposant d’autres solutions pour passer une fin d’année sans trop s’encombrer de difficultés.
Mais pour certains, il ne reste que la Tunisie comme échappatoire. Le sud qui représente 45% de la fréquentation des étrangers pour la région du sud, les pouvoirs publics ne cessent de multiplier les gestes à l’endroit des touristes étrangers, et ceux qui aiment s’aventurer dans le grand sud saharien.
Des villes comme Taghit à Bechar, Tamanrasset avec son désert de l’Ahaggar. Béni Abbès et ses ksours, Adrar et ses palmiers ainsi que Timimoun et ses oasis sont les endroits les plus visités durant cette période. Avec ses 22 zones touristiques réparties aussi bien au nord qu’au sud, l’Algérie est considérée à l’international comme le pays à grand potentiel d’affluence touristique.
Des médias prestigieux et des chaînes de TV consacrent de grands reportages sur le pays, ce qui se traduit par un impact sur le nombre des visiteurs dans le pays. Des influenceurs bien connus consacrent du temps pour inviter les étrangers à venir séjourner en Algérie, ce qui rend encore leur rôle bien plus important que ceux de l’institutionnel.
A l’horizon 2030, les indices indiquent que l’Algérie peut gérer des flux de 10 millions de touristes par an à condition de réaliser entre 150.000 et 160.000 lits afin d’accueillir la totalité des flux. Actuellement, le ministère du Tourisme planche sur la réalisation de 208 projets d’investissement touristiques d’une capacité d’accueil de 25.000 lits.
L’Etat va également aider les opérateurs en termes d’acquisition du foncier afin de leur faciliter la tâche en matière de réalisation de leurs projets. De plus, les pouvoirs publics sont disposés à aider les investisseurs en termes de baisse de leurs charges si ces derniers créent plus d’emplois et de débouchés pour les jeunes chômeurs. Et comme le signale un ancien responsable politique « le tourisme saharien n’a pas besoin de trop de publicités, c’est une marque déposée ».