L’huile d’olive algérienne observe une nette amélioration de sa production. Selon des statistiques, l’Algérie produit actuellement entre 80.000 et 120.000 tonnes annuellement dont la grosse partie est destinée à la consommation locale. Le reste de la production est écoulé sur le marché international.   

L’Algérie dispose d’un foncier important pour servir de plantations d’oliveraies.La région kabyle et les Bibans dominent le paysage productif avec 440.000 domine avec alors que les pouvoirs publics prévoient de les porter à 900.000 hectares dans le cadre de l’extension des vergers annoncés par le gouvernement l’année dernière. Le fait que les vergers avoisinent les  5 millions d’oliviers avec un rendement de 23 kg par arbre, ce qui constitue en soi un résultat favorable à l’essor de la filière. Nonobstant certains facteurs défavorables comme les incendies et la sécheresse, l’Algérie arrive quand même à se situer  parmi les pays qui disposent de potentialités avérées. 
En somme, la remise sur rail d’une politique intensive de production et grâce à l’émergence de mettre au diapason de l’international. Selon une source du ministère de l’agriculture, l’Algérie a réussi à produire 9 millions de quintaux d’olive dont 6 millions pour l’huile. Coté exportation, plus de 600.000 litres en 2021 générant 2 millions de dollars ». Mais une perspective de 5 millions de dollars d’ici 2030 n’est pas exclue à condition d’intensifier à condition d’intensifier les efforts de structuration et de production. A l’échelle internationale, les grands pays producteurs notamment l’Espagne, l’Italie et la Grèce sont en baisse de régime suite à la baisse de récoltes causée par l’aléa climatique, ce qui constitue une chance pour l’Algérie de faire valoir son produit en particulier dans l’huile extra vierge.
Les  spécialistes recommandent d’emblée de poursuivre la modernisation de mettre l’innovation et la qualité au cœur de la problématique du rendement tout en se focalisant sur la certification comme norme d’exportation.

De nouveaux labels sur le marché
Il est fort probable d’impacter le marché international grâce à de nouveaux labels qui ont réussi leur intrusion dans le segment des huiles premium. Ainsi,  les deux marques  qui sont « Dahbia » et « Baghlia ont obtenu des prix en Suisse et en Grèce, illustrant bien le potentiel de cette ressource qui peut hisser l’Algérie dans le top des pays producteurs. Son classement au 9e rang mondial rivalise avec les champions qui ont su maintenir leur présence grâce aux lobbies qu’ils ont créés.
La filière qui reste sous restructuration à tous les niveaux peut développer le segment bio grâce à la qualité des sols de ses vergers et le peu d’utilisation des engrais chimiques. D’autant que de vastes oliveraies attendent d’être exploitées par les nouveaux acteurs de la production.