Depuis quelques jours déjà avec la chute des températures, les sans-abris vivent un véritable calvaire ! En effet, quand  le froid arrive, il est  insupportable de voir la détresse de cette catégorie vulnérable qui est livrée à la rue. En effet, ce phénomène des sans-abri prend de plus en plus de l’ampleur dans notre société, notamment, au vu de la croissance des problèmes familiaux.

Ce sont des hommes, des femmes, des enfants, qui sont affectés par ce fléau social qui s’ajoute aux listes des fardeaux de l’État qui ne lésinent aucun effort à leur  prêter mains fortes. Malheureusement, de louables actions se sont avérées insuffisantes pour  contenir tout ce beau monde.  En effet, il n’est secret à personne que des centaines pour ne pas dire des milliers d’algériens de différentes générations vivent dans les rues à travers les quatre coins du pays.  Dans l’ombre des nuits polaires, ces sans-abri hantent les rues et quartiers. 
Ces gens-là souffrent durant les longs mois d’hiver du froid glacial, mais aussi de la frigidité des cœurs de certains responsables qui se sont succédés, se permettant toutes les commodités sur le dos de ces derniers qui grelottent de froid dehors. 
Alors que la prise en charge et la protection des personnes sans domicile fixe (SDF) est une mission sociale et humanitaire, voire un devoir national qui implique différentes institutions étatiques et acteurs de la société civile.
Pour toutes ces raisons, l’État d’aujourd’hui, à travers le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, adopte une politique nationale de prise en charge qui s’appuie principalement sur la réinsertion sociale et familiale, tout en mobilisant les moyens matériels et humains pour assurer à cette catégorie sociale la protection convenable.  Le ministère de la Solidarité nationale, qui place la prise en charge des personnes sans domicile fixe (SDF) au cœur de ses priorités, agit avec les autorités locales, en vertu du décret exécutif 08-228, comprenant la création d’un service de l’aide sociale itinérant, son organisation et fonctionnement.
En termes d’actions sur le terrain, le département ministériel de la Solidarité nationale prévoit tout un plan d’intervention appliqué par les Directions locales de l’action sociale et de solidarité (DAAS), en coordination avec les commissions de wilaya dédiées à cet effet, composées des services de la Sûreté nationale, de la Gendarmerie nationale, de la Protection civile et de la santé. Ces équipes interviennent surtout la nuit et sillonnent les centres-villes et les agglomérations urbaines à travers le territoire national.
Les autorités publiques mobilisent également des centres d’hébergement et d’autres structures d’accueil pour assurer des conditions de vie dignes aux sans-abris, toutes catégories confondues.  Pour plus d’efficacité, le travail du ministère de la Solidarité nationale repose sur près de 230 cellules de proximité, maillon essentiel dans le plan d’intervention et de prise en charge de cette catégorie de personnes.
Il convient de préciser que le ministre de la Solidarité nationale met l’accent sur l’importance du signalement de la situation de toute personne sans-abri, le qualifiant «d’une responsabilité impliquant tout un chacun».  Pour ce faire, le ministère met à la disposition des citoyens une application numérique (la Solidarité nationale à l’écoute) qui permet de signaler ces cas rencontrés dans la rue.