Le défi des start-up est au tournant. Les pouvoirs publics envisagent de créer 20.000 start-up à l’horizon 2029. Mais pour le faire, on mise sur le fonds algérien des start-up où l’engagement de l’Etat va se consolider avec un apport de 600 millions de dollars pour les investissements technologiques.
C’est un défi technologique annoncé où le CERIST (centre de recherche scientifique et technique) s’allie avec Biotech et Deep Minds, deux acteurs qui vont promouvoir le futur technologique en Algérie grâce au développement de la Blockchain et la technologie numérique.
Et c’est dans ce cadre qu’une stratégie d’alliance entre ces 3 partenaires a été mise sur pied. Aujourd’hui.
On ne peut pas évoquer le rôle futur de l’Intelligence artificielle dans une approche intégrale.
Une convention tripartite a été signée récemment entre ce fonds et deux autres intervenants dans le secteur à savoir le centre de recherche de l’information scientifique et technique (Cerist) et une entreprise de technologie numérique Deepminds. Le DG du Cerist Zohir Mokhtari a annoncé de ce fait que « le centre va mobiliser sa logistique, son incubateur et ses laboratoires au service des secteurs technologiques du futur », considérant par ailleurs que « c’est un fruit d’une alliance entre capital, science et expérience entrepreneuriale ». Il est envisagé à ce niveau un concours de 600 millions de dollars qui seront à profit des micro-entreprises activant dans le domaine de l’innovation technologique et des start-up qui vont se déployer d’abord dans 16 wilayas.
On apprend que le programme qu’un montant de 500 millions de dinars sera consacré à ces projets avec la consécration d’un programme spécial formation pour les micro-entreprises où déjà 1770 porteurs de projets en ont bénéficié, sans compter le financement participatif des banques et de la Bourse d’Alger qui peut aider à financer un nouveau projet de start-up à hauteur de 20 millions de dinars pour le début.
L’autre avantage est l’abattement fiscal dont bénéficient les nouveaux créateurs de projets sur leurs chiffres d’affaires et qui va leur permettre d’assurer leur extension d’activité. Il est indiqué que d’ores et déjà, l’Algérie est classée en 2e rang africain sur le nombre de micro-entreprises dont 8000 sont déjà actives et 2000 autres labellisées. Ce qui est déjà un signe prometteur d’avancée pour le devenir numérique dans les secteurs clé de la technologie. En Algérie on assiste à une émergence puissante de certains leaders du marché numérique.
En termes pratiques, le Cerist et Deepminds vont assurer l’ensemble de la technologie du Cloud avec une souveraineté numérique afin de protéger le domaine national à travers la centralisation des données.
L’Etat est conscient de cet enjeu qui pourra permettre à l’Algérie d’être en pôle position au niveau africain et méditerranéen. Cela passe par un soutien à ce nouvel écosystème dont la technologie numérique est le socle de base.