L’Algérie vient de bénéficier d’un quota de 437 tonnes de thon rouge portant globalement sa part à 2640 tonnes selon les dernières estimations. C’est lors de l’assemblée annuelle qui s’est déroulée à Séville en Espagne dans le cadre de la 29eme session de la commission internationale de la conservation des thonidés de l’Atlantique que cette décision a été prise.
C’est donc une avancée pour le pays qui enregistre un tournant dans la pêche au thon. L’année dernière, le quota réservé à l’Algérie était de 2460 tonnes d’autant qu’actuellement la part de l’Algérie a enregistré un bond de 5,10% par rapport à l’année dernière.
Il a décidé de répartir les quotas pour la période 2026-2028. La délégation algérienne a mis au devant une stratégie de négociation dans un contexte qualifié de difficile selon les participants. C’est une façon de rétablir la justice après une décennie de frustrations.
« C’est grâce aux orientations du ministre algérien que l’Algérie a pu récupérer son quota historique ». Malgré la concurrence entre pays et l’arrivée de nouveaux membres, la négociation était cruciale du moment où le recouvrement du droit à la pêche du thon rouge est enregistré comme une victoire.
En 2010, l’absence de l’Algérie à ce genre d’évènements a fait chuter le quota algérien à 1%. Une injustice qui a fait couler beaucoup d’encre suite à cette injustice criarde.
Aujourd’hui, les données ont changé en faveur d’une répartition équitable entre pays « malgré une concurrence féroce entre les nouveaux membres qui se sont fait remarquer dès les premières négociations » estimes des membres de la délégation algérienne qui a été présente à l’événement. En outre, une offensive diplomatique bien coordonnée par la délégation algérienne a permis de rassurer les autres membres sur la nécessité de bénéficier de ce droit inaliénable.
« L’Algérie a également obtenu le droit d’obtenir une compensation en 2028 à travers le réexamen du quota actuel en le poussant à une éventuelle hausse». Ce qui va permettre d’augmenter les quotas d’exportations pour l’avenir.
L’Algérie qui a réussi à convaincre durant ce conclave veut également s’assurer de la volonté et de ses capacités à garantir l’adhésion d’autres pays à manifester leur intérêt pour la pêche au thon dans un climat loin de toute compétition.
Il faut rappeler que l’Algérie mise beaucoup sur cette filière qui peut rapporter gros mais doit d’abord professionnaliser sa pêche continentale en développant l’aquaculture et son arsenal de pêche.
Actuellement, le pays dispose de 39 embarcations et devra s’attendre à augmenter la réception de nouveaux navires de pêche prochainement.