Dans One Battle After Another (2025), projeté mondialement, Paul Thomas Anderson ressuscite une page du cinéma et de la résistance algérienne. Il intègre The Battle of Algiers (1966) comme pivot dramatique, porteur d’un message politique.
Ce film, qui a rapporté 48,5 millions de dollars en une semaine, tisse des liens entre répression coloniale et violence moderne.
Une scène montre Leonardo DiCaprio regardant La Bataille d’Alger, avant l’irruption de l’armée américaine chez lui, liant l’oppression française d’hier aux violences actuelles. Anderson brille par une cinématographie riche, mêlant drame, suspense et touches d’humour. DiCaprio incarne un personnage ambivalent dans une société aux libertés contradictoires. Malgré ses trois heures, le rythme soutenu captive. Si certains parlent de chef-d’œuvre, le film stimule surtout le débat. Anderson rend hommage à La Bataille d’Alger, usant de son héritage pour dénoncer les contradictions entre discours de liberté et pratiques répressives.