Le développement et le bien-être de l’enfance tiennent une place très importante en Algérie. Les efforts constants du pays ont permis des avancées considérables en matière de réalisation des droits de l’enfant, dans les domaines de la santé, de l’éducation, et de la protection.

Comme en témoigne le ministre de l’Éducation nationale lors du coup d’envoi de rentrée scolaire que la santé scolaire est au cœur des priorités de son département. « C’est  un devoir sacré » a assuré,  le ministre de tutelle. Son département s’engage à protéger l’intégrité physique, psychologique et pédagogique des  élèves.
En effet, dans une déclaration à la presse, il a précisé que son ministère et celui de la Santé veillent à l’intégration de la notion de santé dans le  programme pédagogique. Des activités dédiées à la sensibilisation à la santé sont prévues. Elles s’adaptent à  chaque niveau scolaire. Dans un monde où la consommation de la drogue, la digitalisation, les kidnappings, accidents de la route… Les autorités publiques sont sur tous les fronts. Et  la sensibilisation de  la société et des enfants en particulier pour un bien-être plus sûr revêt une importance capitale.
En effet,  quotidiennement exposés à ces dangers, mais bien souvent peu conscients des risques encourus, les écoliers en particuliers  s’exposent ainsi aux dangers dans un monde sans merci.
En effet, à juste titre, la consommation de la drogue gagne inexorablement du terrain.  Elle est en phase de devenir un véritable fléau qui gangrène la société algérienne, et ce, malgré la conjugaison des efforts de l’ensemble des secteurs et des organismes concernés par la lutte contre les drogues et les stupéfiants.
L’heure est grave lancent les spécialistes.  Les besoins sont criants et visiblement encore plus grands surtout depuis que la consommation de drogue se répand en milieu scolaire. En effet,  actuellement,  la drogue a désormais franchi les grilles des écoles.  Le tout avec les risques de «dérapages» que cela suppose : santé, accidents, déconcentration face aux études, déconnection du groupe social... C’est ce qu’a même révélé, le ministre de l’Education nationale, Mohamed Seghir Saâdaoui, lors de son allocution, à l’occasion de la Journée nationale de la santé scolaire, organisée à la Grande Mosquée d’Alger, sous le thème «La santé scolaire, responsabilité de tous et garantie de l’avenir de nos enfants», à l’initiative de son département et de celui de la Santé. Le ministre de l’Éducation a, d’ailleurs, estimé aussi que la présence de substances psychoactives en milieu scolaire est devenue une réalité inquiétante. «Il y a une propagation silencieuse du phénomène dans les écoles», a-t-il été souligné durant la Journée nationale de la santé scolaire, où les intervenants ont préconisé le dépistage, la prévention et le soutien psychologique pour renforcer le suivi médical et la sensibilisation dans les écoles.  
Chaque jour, les services de sécurité annoncent que des quantités de drogue ont été saisies dans plusieurs wilayas du pays. La situation est préoccupante, surtout lorsque l’on sait que des substances psychotropes atterrissent dans des établissements scolaires.  Il a déclaré, en outre, que des cas d’élèves ayant reconnu consommer des substances psychotropes ont été signalés par les unités de dépistage durant la Semaine de la santé scolaire, organisée dans plusieurs établissements scolaires du pays.«Il y a des élèves ayant reconnu consommer des substances psychotropes. Les unités de dépistage ont enregistré des cas. Ces élèves se sont présentés volontairement pour se soumettre aux examens médicaux», a déclaré M. Saâdaoui, soulignant que plusieurs dangers menacent les enfants, à leur tête, a-t-il précisé, l’exposition excessive aux écrans, les contenus numériques et les psychotropes. Le ministre estime que la drogue constitue un grand danger pour les écoles. «Il faut faire face à ce phénomène, qui risque de se propager dangereusement dans les établissements scolaires», a-t-il insisté, appelant les parents d’élèves à veiller à ce que leurs enfants restent éloignés de ce danger. La santé scolaire doit devenir une culture sociétale et un programme national permanent», a-t-il également préconisé, tout en relevant la nécessité de la prévention contre la propagation des drogues et des substances psychotropes.
Par ailleurs, la sensibilisation s’avère nécessaire pour venir à bout de la consommation de drogue. Des campagnes d’information avec des spécialistes dans les écoles primaires, les CEM, les lycées et même dans les universités peuvent lutter contre la propagation des substances psychotropes dans ces établissements et même dans la société.