L’Algérie demeure vulnérable face aux risques majeurs à savoir les catastrophes naturelles et technologiques en dépit de la récurrence des drames vécus.
En effet, c’est une région sujette à un large éventail de risques climatiques et géologiques (inondations, tremblements de terre, sécheresse, incendies de forêt, érosion côtière et des sols)… etc, fréquents des crues décennales et centennales.
Sachant que ces catastrophes naturelles peuvent ruiner des années de développement.
En effet, ces dernières représentent un grave danger parce qu’elles sont généralement imprévisibles dont les conséquences sont considérables.
Un lourd tribut à payer ! Souvent des milliers de morts et blessés, les dégâts matériels sont également très importants.
Les infrastructures sont souvent touchées comme par exemple les sources d’eau, ce qui constitue un véritable danger dans la mesure où cela affecte l’approvisionnement en eau.
D’après la BM, l’Algérie a adopté, jusque là, diverses politiques et plans pour faire face aux catastrophes, au cours des dernières années.
En dépit des progrès importants réalisés, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour approfondir les connaissances sur les risques climatiques et de catastrophes.
C’est dans ce contexte que le gouvernement a décidé de ne plus se contenter de gérer les catastrophes naturelles. Il s’organise pour les prévenir, les anticiper et en tirer toutes les leçons. ‘Gouverner, c’est prévoir ! ‘ C’est précisément autour de ce principe fondateur de l’action publique que le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports, Saïd Sayoud, a fait le point, sur les conséquences des intempéries et la prévention des inondations, lors d’une réunion regroupant les cadres du département de l’Intérieur.
Le ministre est revenu sur les conséquences des intempéries qui ont touché un certain nombre de wilayas du pays à la fin de la semaine dernière, selon un communiqué du ministère.
Saïd Sayoud a suivi des exposés présentés par le directeur général de la Protection civile, le délégué national aux risques majeurs et le directeur du travail territorial et urbain de la Direction générale des collectivités locales. Il a donné des instructions strictes pour lancer immédiatement des opérations d’inspection et d’expertise technique approfondie sous la supervision de l’Inspection générale, de la Délégation nationale aux risques majeurs et de l’Office national de la météorologie, visant à déterminer les causes réelles des impacts enregistrés.
Il a insisté sur la nécessité de vérifier la mise en œuvre des mesures préventives et de déterminer avec précision les responsabilités, ajoutant qu’il faut faire preuve de rigueur contre toute forme de laxisme ou de négligence, a ajouté la même source.
Il a également souligné «la nécessité d’activer le rôle des comités locaux de vigilance et de suivi des intempéries au niveau des wilayas». En associant la rigueur dans l’analyse des dysfonctionnements à une vision ambitieuse pour l’avenir, le gouvernement entend consolider sa stratégie pour mettre à l’abri le citoyen, en s’appuyant sur «la méthodologie prospective et proactive» pour les collectivités locales.