Le bien-être des élèves constitue un facteur clé de leur réussite scolaire. Il dépend bien sûr du climat scolaire et des conditions d’accompagnement qui sont assurées par les personnels enseignants et l’ensemble des personnels éducatifs et pédagogiques des établissements. Il dépend aussi du cadre de vie et des conditions d’accueil qui leur sont assurées.
La responsabilité est à l’évidence collective car pour améliorer la situation, la démarche d’éducation doit accompagner la rénovation matérielle, la garantie de la sécurité, la santé et la propreté de l’environnement.
En effet, la promotion de la santé, développée dans le cadre du parcours éducatif, mais aussi le vivre-ensemble et le respect de l’autre sont des valeurs promues dans le cadre du parcours citoyen.
Dans ce contexte et à l’occasion de la rentrée scolaire 2025-2026, le ministère de l’Education nationale organise du 21 au 25 septembre, en coordination avec le ministère de la Santé, la semaine nationale de la santé scolaire, dans le but de renforcer la conscience sanitaire en milieu scolaire, chez les écoliers à travers des campagnes de sensibilisation, des activités éducatives et des ateliers pratiques», indique un communiqué du ministère de la Santé. Saâdaoui a affirmé lors d’une réunion par visioconférence avec les directeurs de l’éducation et les cadres de son département que « ce programme a pour but de faire comprendre à nos enfants que la réussite scolaire commence par la santé.
A cet effet, le ministère a «appelé les directeurs de la santé et de la population au niveau des wilayas à se mobiliser et à contribuer activement à la réussite de cette initiative nationale participant de la promotion de la santé en milieu scolaire, en renforçant la coordination avec les directions de l’éducation au niveau local et en mobilisant les équipes de santé scolaire pour un accompagnement efficace des activités programmées».
Placée sous le slogan « La santé scolaire pour un avenir sain et sûr », le programme prendra la forme de séances interactives organisées chaque jour, à raison d’une par classe.
Elles seront animées conjointement par un enseignant et un médecin, garantissant ainsi un équilibre entre pédagogie et savoir médical. Les thèmes retenus couvriront l’hygiène corporelle, l’alimentation équilibrée, la prévention des maladies chroniques, l’importance de l’activité physique et les comportements responsables à adopter dans la vie quotidienne.
Au-delà du cadre scolaire, le ministre a appelé à la mobilisation de tous, soulignant que « le succès de ce programme dépend de l’engagement de la famille éducative, mais aussi de la participation active des parents ».
Les messages transmis à l’école devront être relayés et consolidés à la maison, pour que l’enfant intègre ces notions dans son quotidien. Il a tenu à ajouter que cette démarche s’inscrit dans une logique de complémentarité entre l’école, la famille et les institutions de santé. Elle traduit la volonté des pouvoirs publics de faire de la sensibilisation sanitaire une mission partagée, au même titre que l’enseignement académique.