L’Algérie porte une attention particulière à l’unification des rangs sur le continent, intimement convaincue que son prolongement africain et son poids en tant que puissance régionale l’obligent à œuvrer sans relâche à la concrétisation de cette aspiration.
S’inspirant de ses principes immuables et des valeurs de sa glorieuse Révolution dans ses rapports avec ses partenaires, parmi lesquels le bon voisinage, l’établissement de relations amicales et de coopération dans son environnement régional et international, l’Algérie contribue aussi aux « efforts visant à permettre à l’Afrique d’asseoir sa pleine souveraineté sur ses territoires et ses richesses ainsi que l’indépendance de sa décision souveraine.
C’est ainsi que l’Afrique parviendra à se défaire définitivement des lourdes séquelles héritées du colonialisme qui est en grande partie responsable de la situation peu envieuse que vit le continent.
L’Algérie est animée d’une volonté sans faille pour tenir ses engagements envers l’Afrique, comme elle demeure profondément attachée à sa profondeur africaine en tant que choix stratégique, et ce, à travers la coopération fructueuse et étroite avec les pays africains pour répondre aux priorités de notre continent. Ce rôle n’est plus à démontrer au vu des multiples initiatives lancées surtout depuis l’indépendance, particulièrement sous l’ère de l’actuel président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à renforcer les capacités des pays africains dans les domaines de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle ainsi que de l’échange des expertises notamment dans des secteurs tels que l’agriculture et l’énergie. En effet, fidèle à ses positions immuables en matière de solidarité avec les pays africains frères, l’Algérie réaffirme encore une fois, ses engagements.
Au-delà de l’importance de perpétrer ce principe, la prise en charge des étudiants africains s’étend aux secteurs qui offrent les possibilités de développer les compétences. Dans ce contexte, le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Yacine El Mahdi Oualid, a déclaré, en marge de la Journée des diasporas africaines, organisée dans le sillage de l’Iatf 2025, que «son secteur doublera le nombre de bourses accordées aux jeunes Africains dès la prochaine année de formation. Une initiative qui témoigne de l’importance que l’Algérie accorde à sa dimension africaine. Une vision panafricaine qui vise à renforcer les axes de l’entraide, et de la solidarité entre les pays africains, en vue de consolider leurs souveraineté, et leur développement. Des axes qui pèsent de tous leurs poids sur le positionnement de l’Afrique dans les développements géostratégiques, et notamment dans l’émergence du nouvel ordre économique mondial. Ce dernier met en avant l’importance du marché africain, en tant que nouvel Eldorado, notamment pour les ambitions de délocalisation des grandes multinationales. À ce titre, l’Algérie présente les arguments et les approches appropriées, et ce depuis des décennies, en matière de solidarité et de soutien aux pays africains.
Plus de 8000 bourses d ‘études sont accordées chaque année, au profit d’étudiants africains dans des domaines aussi importants que les mathématiques, l’intelligence artificielle, la nanotechnologie, et la robotique, pour ne citer que ceux- là.
C’est précisément dans ce sens, que le ministre est revenu sur les propos du président de la République, lors de la cérémonie d’ouverture de la Foire africaine du commerce, affirmant que «l’Algérie est fière d’avoir contribué, depuis son indépendance, à la formation de pas moins de 65.000 cadres africains, convaincue de l’importance d’œuvrer au développement du continent».
À ce titre, la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (Iatf 2025), représente l’opportunité de réaffirmer l’engagement de l’Algérie à maintenir, voire renforcer ses actions de solidarité, en offrant une terre d’accueil, pour les étudiants africains. Un impératif qui reflète l ‘importance de la dimension que veut donner l’Algérie à sa contribution dans le développement des axes névralgiques des économies africaines.