La 4e édition de la foire commerciale intra africaine est inscrite comme le grand événement économique de la région. Du 4 au 10 septembre, il est attendu 2000 exposants et 35.000 visiteurs professionnels qui vont partager une expérience particulière sur les échanges commerciaux du contient noir.

Les préparatifs vont bon train sur une édition qui regroupera professionnels du commerce, opérateurs et responsables institutionnels africains.
Une telle initiative mobilise déjà les pouvoirs publics et différents responsables économiques à mettre les bouchées doubles pour accueillir un tel évènement où il est inscrit des échanges de l’ordre de 44 milliards de dollars.
« L’enjeu est de taille, il s’agit d’arracher le maximum de partenariats commerciaux » a déclaré le ministre du commerce extérieur Kamel Rezig qui souligne qu’avec cette nouvelle dynamique, le pays pourra se hisser au deuxième rang des économies africaines.
En effet, l’Algérie envisage d’attirer 20% de ce flux commercial soit 9 milliards de dollars sur plusieurs projets.
En termes d’exportations, l’Algérie a pu exporter en un temps record 2,7 milliards de dollars sur le continent en retour de 1,8 milliards de dollars d’importation.
Avec une mise sur la dynamisation du commerce interafricain, les autorités du pays sont conscientes de l’intérêt stratégique des IDE dont 70% proviennent hors du continent.
Pour cela, il y a l’importance cruciale de cet agenda pour faire inverser la tendance en misant sur une consolidation des échanges commerciaux et d’investissements entre différents pays de la région.
A titre illustratif, l’Algérie a développé un axe particulier entre la Tunisie, l’Egypte et l’Afrique du Sud avec un volume d’échanges atteignant les 1,4 milliard de dollars. Avec les autres pays dans la Corne d’Afrique, le Sahel et les zones de l’Afrique tropicale, les échanges commencent à être visibles dans le domaine énergétique, minier et industriel avec une diversité d’offres sur tous les plans. L’Algérie qui s’est toujours montrée solidaire envers les pays africains, a pu gagner la confiance de ces pays qui n’hésitent pas à l’inviter à investir dans des secteurs clés de l’économie. Avec de nouvelles routes commerciales comme celles de la Mauritanie, Niger et le Mali ainsi que celles reliant le Nigéria et d’autres pays du sahel, il est inscrit désormais un nouveau souffle sur l’amélioration des échanges commerciaux. Le fait d’être déjà membre  de la zone de libre échange africaine ou ZLECAF depuis 2024 est assurément le plus grand avantage pour profiter de cet espace pour fructifier les échanges et augmenter les opportunités de faire connaître les produits algériens.