L’association nationale de défense des consommateurs (APOCE) a déploré que le risque sanitaire menaçant la santé des consommateurs soit toujours présent. Dans une analyse de la situation de la consommation durant cet été, l’organisation interpelle les pouvoirs publics sur les entorses aux lois d’une catégorie de commerçants sur les produits les plus prisés pendant la saison estivale.

Des sodas, jus de fruits et eaux minérales sont exposés sous un soleil de plomb sans protection ni garantie sur leur solvabilité.
A la fin de juillet, l’APOCE a révélé les nuisances de certaines pratiques frauduleuses de certains commerçants.
« Ils recongèlent crèmes, glaces et esquimaux » pour économiser sur les charges de l’électricité.
D’autres vendent des produits suspects au goût tels que certains fruits comme la pastèque, le melon ou les raisins. « Avec la hausse des températures, les commerçants ambulants ne respectent pas les conditions de stockage et de froid des produits périssables ». Les praticiens de la santé publique n’ont jamais cessé d’interpeller les autorités sur « les aliments exposés en plein soleil qui sont la cause de prolifération de germes » et même constat sur « l’achat de certaines denrées de marchés non conformes aux normes d’hygiène ».
Les risques d’intoxications collectives n’est pas écarté du moment que l’on se souvienne de l’épisode dramatique survenu l’année passé à Oran où 732 cas d’intoxications ont été enregistrés avec des cas de décès. Des opérations de contrôle entamées par les services de répression des fraudes ont révélé « des fraudes et tricheries sur les étiquettes de certains produits tels que les conserves de thon, les boissons sucrées et des marques de produits d’hygiène » et qui sont écoulés à quelques jours de leur date d’expiration.
L’organisation de défense des consommateurs rappelle que «  tous les produits tels que les viennoiseries empaquetées, les biscuits et sucreries sont soumis au contrôle des laboratoires de qualité ».
Et pourtant,  l’APOCE alerte les citoyens en les mettant en garde sur « les produits suspects en vérifiant l’étiquette, la date d’expiration et les ingrédients ». L’organisation avait déjà interpellé les citoyens sur « la qualité de l’emballage douteux, des ingrédients des produits périssables tels que des sodas de marques inconnues et des yaourts ».
Le taux de sucre ajouté dépasse souvent la norme autorisée qui est de 105 grammes par litre de jus ou de sodas.
Si l’on ajoute également le taux excessif de sel dans les sauces et mayonnaises et ketchup, cela va augmenter de façon exponentielle le risque d’intoxication ou de problèmes digestifs chez un consommateur habitué à ces produits.