Un nouveau texte de loi du 21 juillet 2025 relatif au corps spécifique de l’éducation va fixer les règles de recrutement et des modalités budgétaires de cette catégorie. Le recrutement devient une solution entièrement encadrée et répond uniquement à des situations d’urgence.

Ce recours doit se justifier lors des maladies temporaires, congé de maternité, détachements ou congés spécifiques, décès, retraites, mises en disponibilité ou mutation.
Ce sont ainsi les nouveaux cas où le recours aux enseignants contractuels est opérationnel. Les nouvelles instructions ont été données aux directions de l’éducation afin d’appliquer ces directives en mettant en œuvre la redistribution des horaires pour l’enseignement, le redéploiement des enseignants à l’intérieur du pays et l’organisation des concours à l’échelle nationale.
La nouvelle loi tombe à pic pour revoir les procédés anciens de recrutement de cette catégorie d’enseignants. En matière de classement, les contractuels dans le cycle primaire sont rangés à la catégorie 12 alors que ceux du master ont la catégorie 13 et ceux titulaires d’un magistère peuvent prétendre à la catégorie 14.
En matière de rémunérations, ces derniers possèdent les mêmes avantages que les titulaires et sont donc payer sur la base d’un salaire mensuel et des primes réglementaires.
Leur budget est fixé selon les crédits de fonctionnement qui sont arrêtés, chaque fin décembre. Les contractuels sont donc payés sans subir de retards comme auparavant qui se justifient par l’absence de budgets. Mais d’abord, les directions de l’éducation sont tenues de fixer les arrêtés collectifs selon les besoins des postes à pourvoir afin de ne pas subir des cas de confusion.
Les différents syndicats des enseignants ont salué ces décisions mais estiment que les opérations doivent être rigoureuses en matière de suivi des procédures. Une solution est certes temporaire sachant que de la bouche des responsables du secteur il existe encore un déficit dans les postes enseignants.
Il faut dire que le nombre des contractuels qui est de 62.000 ne représente pas grand-chose face au nombre de titulaires. Le Président de la République avait instruit à leur intégration comme titulaire. Un autre responsable du ministère de l’Education nationale avait confirmé que « 5000 enseignants contractuels d’anglais ont été recrutés pour le cycle primaire ».
Ce qui est une avancée alors que les syndicats exigent pour leur part une solution définitive à ce problème à travers une intégration aux contrats CDI. La balle est dans le camp des autorités qui doivent mettre fin à cette situation provisoire qui n’a que trop duré depuis des années.