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L’ère du SKD et CKD révolue
La pièce de rechange locale reprend la main
4 Août 2025

Les pouvoirs publics ont décidé d’un coup de balai dans le secteur de l’automobile. Décidément, chaque concessionnaire doit obligatoirement composer avec les sous-traitants locaux en pièces de rechange avec un taux d’intégration de 40% pour l’industrie nationale.

Les chinois semblent être les premiers à se conformer à ces directives. Le groupe industriel FAW a signé une convention avec le groupe algérien Cosider avec comme perspective la dynamisation de la sous-traitance en matière de pièces de rechange.
Il a été décidé de mettre le cap vers « une approche intersectorielle dans le but de créer une sous-traitance industrielle forte et dynamique ».
Le secteur automobile en pleine restructuration apparaît comme un champ d’application prioritaire. Le ministre de l’industrie Sifi Ghrieb a indiqué récemment que « le projet de partenariat sino-algérien reflète une dynamique pour impulser une véritable industrie mécanique fondée sur la sous-traitance locale ».
A noter que l’année dernière, l’autre groupe chinois dans l’industrie automobile Cherry qui finalise sa prochaine usine automobile, a signé un engagement en faveur duquel il créera un réseau de sous-traitants locaux. On parle de la fabrication de 90.000 pièces de rechange à l’horizon 2026. Il faut rappeler que le cahier de charge exigé par les autorités algériennes doit aboutir selon les résultats un minimum de 35% d’intégration industrielle pour assurer un partenariat équitable en termes de sous-traitance des pièces de rechange.
L’Algérie veut se passer de l’importation massive des pièces détachées avec un projet industriel avec une mise en valeur du produit local en évitant pénurie et manque de disponibilité de la pièce automobile qui avait créé tant d’embarras. A signaler que les concessionnaires sont tenus dès la 5e année de leur investissement de montrer des résultats appréciables en termes d’intégration industrielle.  Pour sa part, le groupe européen Stellantis qui investit massivement le marché algérien notamment avec le groupe Fiat, n’est pas du reste. Il a compris les enjeux autour de l’émergence d’un tissu industriel automobile.
Il compte selon ces responsables « équiper ces usines de Tafraoui et Tiaret en accessoires plastiques entièrement fabriqués en Algérie ». En plus, le groupe italien avait déjà opté à signer des partenariats avec 4 partenaires locaux pour la fabrication de pièces  automobiles. Cela se constate après des mois où les ateliers industriels du groupe ont tenu promesse en livrant les premiers modèles au marché.

Par : Fayçal Abdelghani

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