La phase des préinscriptions à l’université a été bien entamée. Le conseiller du ministre de l’Enseignement supérieur Abdeldjabar Daoudi a révélé à la presse que 336.437 bacheliers ont confirmé leurs choix dans les études soit 91%. Les futurs étudiants ont jusqu’au 5 août prochain pour valider définitivement leurs vœux dans le choix des filières.

Durant cet été, les services des universités se sont mobilisés pour que les bacheliers puissent obtenir le maximum de choix à travers leur inscription dans une plateforme numérique créée à cet usage.
La première phase s’achèvera dès demain alors que la deuxième phase permettra aux candidats de bien choisir leurs vœux pour les filières dont ils souhaitent opter définitivement.
Les nouveaux inscrits doivent valider des options entre 6 à 10 choix des filières dont ils souhaitent poursuivre leur cursus. Le conseiller du ministre précise que « les candidats doivent inclure au moins deux choix de licence à caractère local ou régional ».
Cette année, la réforme de l’université  a décidé de valider le programme de licence double au nombre de 24 dans les filières médicales, techniques et de sciences humaines.
Ainsi, des spécialités comme le Big Data, la bio-informatique, l’Intelligence artificielle, droit diplomatique, gestion des affaires… sont autant de filières d’avenir pour les nouvelles générations d’étudiants.
De plus, les candidats à l’inscription universitaire ont à leur disposition un programme de formation pour l’anglais jusqu’au 25 septembre prochain.
Des experts certifiés vont assurer ces cours en ligne ou par vidéo interactif afin d’accéder au niveau B2.
La généralisation de l’anglais comme support d’enseignement va se généraliser de plus en plus à partir de la prochaine rentrée universitaire.
Cette année sera également marquée par l’inscription nationale dans les grandes universités afin de favoriser la mixité régionale dans les établissements universitaires.
Le programme qui va se développer plus tard va inscrire une moyenne supérieure obtenue au Bac pour poursuivre un cursus dans les grandes écoles. Quant à ceux qui optent pour les écoles normales supérieures, il leur sera exigé de signer un contrat pour l’enseignement et selon les régions où ils seront affectés. Il ressort de cette nouvelle politique une nouvelle façon d’adapter les universités aux besoins du marché de l’emploi, des métiers d’avenir et les exigences actuelles de la transformation numérique et de l’économie du savoir.
Il est donc normal d’opter vers la polyvalence des diplômés dans les domaines estimés les plus vitaux pour les débouchés du futur pour les étudiants.