Durant la saison estivale, le poulet affiché généralement un prix excessif. Mais cette fois, les marchés semblent plutôt stables en raison de l’arrivée d’une quantité de poussins de l’étranger. Les commerçants ont adhéré à la mesure de plafonnement des prix qui a abouti à un prix entre 300 à 380 DA.

Alors que l’année dernière, le prix du kilo de poulet dépassait les 500 DA, cette fois, il semble que certaines dispositions prises par les autorités ont donné leurs fruits. Selon une source du gouvernement, l’Etat a décidé d’encourager les éleveurs en leur supprimant définitivement la TVA sur l’aliment du bétail dont l’orge, le maïs et le soja.
Résultat : une relance effective de l’offre et une quantité abondante de produits avicoles disponible sur le marché. Selon le ministère de l’agriculture, le marché local compte sur une production totale de 240 millions de poulets et 6 millions de poules pondeuses.
Pour réconforter les consommateurs durant cet été, il a été procédé à la vente de poulets issus des poussins d’un jour dont une quantité non négligeable a été importée de l’étranger à coût raisonnable.
Dans les marchés de proximité, il est noté que les prix ne sont pas les mêmes depuis quelques jours. Ce qui garantit une stabilité de l’offre malgré une demande forte dans les marchés de proximité.
Le plafonnement des marges chez les grossistes et leur impact sur les prix au détail a été décisif d’autant que le kilo sur les étals n’excède pas les 350 DA.
L’avantage d’une culture locale de la graine triticale donne une idée sur la baisse des prix au détail dans un avenir proche « développer la culture de la graine triticale comme ingrédient de nourriture pour le poulet ».
Sur un autre plan, les professionnels de la filière avicole veulent que la filière soit revue totalement. « l’Etat va réorganiser le marché autour des garanties accordées aux éleveurs, la chaîne d’approvisionnement en froid et l’amélioration des conditions d’exploitation par l’extension du foncier agricole », estiment d’autres responsables.
Ainsi, de nouvelles dispositions seront prises dès la rentrée avec l’assainissement total de la filière avicole. On avance que les éleveurs seront sommés de se déclarer aux nouvelles règles du registre de commerce qui va les intégrer dans une activité transparente et bien définie avec un nouveau matricule fiscal qui va les identifier.
Le conseil interprofessionnel de la filière avicole estime aujourd’hui que « le nombre des 20.000 éleveurs qui exercent de manière légale font vivre 500.000 personnes ».