Décidément le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, est incorrigible. Il vient en effet de reprendre ses critiques à l ‘égard de l ‘Algérie et en prenant aussi des décisions qui peuvent nuire aux relations entre les deux pays. Face à ces agissements, Alger a tenu à réagir promptement.
Le ministère des Affaires estrangères a recadré Bruno Retailleau.
Ce dernier a , pour rappel, pris tout récemment la décision de ne pas reconnaître les passeports délivrés par les consulats d’Algérie aux ressortissants algériens. Une décision souveraine que tend à contester le ministre français injustement.
Selon une source responsable du ministère algérien des Affaires étrangères Retailleau a , dans une récente déclaration au journal français Le Figaro, annoncé son intention de demander aux préfectures françaises de « ne pas tenir compte des passeports délivrés par les consulats algériens aux ressortissants algériens, aux fins d’obtention de titres de séjours ».
La même source a tenu, d’abord, à souligner que l’octroi de ces passeports est un droit pour les citoyens algériens et une obligation de l’Etat algérien souverain. De même, leur reconnaissance s’impose à l’Etat français.
Cette source estime, par ailleurs, que la déclaration du ministre français relève clairement de l’arbitraire, de la discrimination et de l’abus de pouvoir, en ce qu’elle s’inscrit en opposition frontale à la législation française elle-même.
Connaissant son auteur, cette déclaration est également politiquement marquée. Elle est, enfin, légalement contestable, car sans fondement aucun du point de vue du droit français.
En effet, les passeports dont il est question sont délivrés à la demande des préfectures françaises elles-mêmes, comme documents de référence indispensables à l’établissement des titres de séjours.
En conséquence, une non-reconnaissance de ces documents, comme annoncée par le ministre français de l’Intérieur, constituerait tout autant une violation de droits individuels et un autre manquement aux engagements bilatéraux de la France. Tout est dit dans cette réaction qui dénonce la décision du ministre français de l‘Intérieur, lequel se met franchement en porte à faux avec le droit tout en violant les engagements de son pays.
Autant dire donc que ce ministre ne s’embarrasse d’aucun scrupule pour exprimer une fois encore sa haine à l ‘adresse de l ‘Algérie. Il n’en est d’ailleurs pas à sa première frasque.
Retailleau n’a eu de cesse ces derniers mois d’alimenter la crise qui secouait les relations entre les deux pays. IL était au front en multipliant les déclarations haineuses à l‘égard de l‘Algérie. En effet , il a fait de la critique de l ‘Algérie un fonds de commerce lui qui ambitionne de briguer la magistrature suprême en France lors des prochaines élections présidentielles , prévues en 2027.
Dans cette quête de succéder à Emmanuel Macron, Retailleau a déjà réussi à prendre le contrôle du parti de droite Les républicains.
Il compte en faire justement une rampe de lancement pour accéder au Palais de l‘Elysée. Retailleau, épouse sans vergogne le discours de l ‘extrême droite et des nostalgiques de l « Algérie françaises », d’où les prises de position répétées contre l‘Algérie.