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Les conseils pour des baignades sans danger
16 Juillet 2025

Les vacances d’été ont officiellement démarrées ! Le soleil et les bonnes températures sont au rendez-vous dans la plupart des régions, ce qui donne forcément envie d’aller profiter au bord de la mer ou à la piscine.

L’attrait pour les baignades durant la période estivale s’accompagne de certains risques. Pour des baignades sans danger cet été, découvrez les différents conseils 3S Santé !
L’eau est un univers incroyable et amusant. Toutefois, qu’on soit petit ou grand, cet élément n’est pas sans danger. Il est important de connaître les risques inhérents à la baignade ou à proximité des étendues d’eau (océan, mer, lac, rivière, piscine …). Parmi les principaux risques liés à la baignade on peut citer :
La noyade, L’hydrocution, Les courants marins, La réverbération, Les attaques de la faune, La présence d’algues dangereuses

Avant la baignade
Prendre en compte les conditions météorologiques. En effet, selon la météo, la mer peut être plus ou moins agitée et donc présenter différents niveaux de risques. Sur les plages on retrouve les drapeaux de couleurs pour indiquer aux baigneurs si les bonnes conditions sont réunies pour aller dans l’eau.
Drapeau vert : absence de danger particulier
Drapeau jaune : danger limité mais existant
Drapeau rouge : baignade interdite
Drapeau jaune et rouge : zone de baignade surveillée pendant les horaires d’ouverture du poste de secours
Pour être dans les bonnes conditions physiques et cognitives, on évite de consommer de l’alcool avant de se baigner. On recommande également de ne pas s’exposer excessivement au soleil avant la baignade et de toujours rentrer dans l’eau progressivement et en se mouillant la nuque. Enfin, on prévient un proche lorsqu’on décide d’aller se baigner, même lorsqu’on se baigne dans une zone surveillée.

Pendant la baignade
Nager en mer ou dans un lac n’a rien à voir avec la natation en piscine. Il faut être vigilant au courant et ne pas s’éloigner trop du rivage pour avoir pied en cas de fatigue ou de malaise. Il ne faut pas non plus surestimer ses compétences aquatiques ou sa forme physique. Nager en mer demande énormément d’énergie. Si vous ressentez une douleur, un frisson ou tout autre trouble physique, sortez de l’eau. En cas de danger, n’essayez pas de lutter contre le courant, vous risquez de vous épuiser rapidement. Pour reprendre des forces ou attendre les secours, allongez-vous sur le dos pour avoir les voies respiratoires dégagées sans fournir d’effort pour rester en surface. Vous pourrez ainsi appeler à l’aide.

Les baignades dans les piscines
Bien équiper les piscines privées pour réduire les risques de noyades. Chaque piscine enterrée ou semi-enterrée doit être muni d’un dispositif de sécurité pour éviter tout accident. La loi française prévoit différents types de dispositifs.. Il y a d’abord les installations et équipement qui empêchent d’accéder au bassin :

Les barrières entourant l’espace de baignade
L’abri de piscine télescopique qui forme comme une serre au-dessus de l’eau lorsque le bassin n’est pas utilisé. Les couvertures qui se déroulent sur l’eau et peuvent supporter un poids conséquent en surface. Ces solutions sont particulièrement efficaces et adaptées aux jeunes enfants. Il faut tout de même penser à refermer le tout après avoir utilisé la piscine. Il y a également les alarmes sonores permettant d’informer les usagers en cas : De chute dans l’eau : alarme d’immersion.
De passage à proximité de la zone de baignade : alarme périphérique. Ce type de dispositif est utile, mais n’empêche pas la noyade. Il faut alors être en mesure de réagir vite dès qu’elle se déclenche. Si vous avez une piscine hors-sol ou en kit, il n’y a pas d’équipement de sécurité obligatoire. Pensez tout de même à retirer l’échelle pour condamner l’accès.

Se baigner avec des enfants
Concernant les plus petits, les baignades ne sont pas conseillées avant 4 mois. Le temps pour le bébé de pouvoir tenir sa tête et d’avoir reçu ses premiers vaccins. La baignade dans les piscines publiques est recommandée seulement à partir de 6 mois. Pour se baigner dans les bonnes conditions, il faut ensuite prendre en compte la température de l’eau. Les bébés et jeunes enfants y sont plus sensibles. Pour eux une eau idéale avoisine le 32°c ce qui est rarement atteignable. Il faut donc trouver des alternatives pour ne pas qu’ils aient froid. C’est pour cela qu’on conseille aux parents de coller le petit contre leur peau afin de leur tenir chaud. Même s’il existe des animations baby nageurs pour aider les petits à être à l’aise dans l’eau, les véritables cours de natation ne commencent qu’à partir de 4 ans. Avant cet âge il est donc primordial que l’adulte se baigne avec l’enfant en le laissant à un bras de distance maximum pour pouvoir lui venir en aide en cas de besoin.

systèmes de flottaison pour éviter noyade enfant
Pour permettre à l’enfant d’être un peu plus autonome dans l’eau, il existe différents systèmes de flottaison en fonction de la taille, du poids et de l’âge de l’enfant. Certains sont plus préconisés que d’autres. Ainsi, exit la bouée classique, car bébé peut se retrouver la tête en bas. Quant aux brassards, ils peuvent se dégonfler et s’enlever, on doit donc rester vigilant. Enfin, les maillots flotteurs ou l’association bouée-brassards offrent une meilleure protection pour prévenir les noyades chez les moins de 2 ans.
Pour bien choisir l’équipement, optez pour un marqué CE et respectant la norme NF 13138-1. Les objets flottants comme les matelas, sièges, bateaux pneumatiques sont pensés pour l’amusement et la détente, mais ne protègent pas contre les noyades.
Plus les enfants grandissent, plus on peut les laisser s’amuser seul. Il faut toutefois toujours être présent et attentif sur leur baignade pour éviter les accidents. De même, il est important de leur apprendre quelques règles de base pour éviter qu’ils se mettent en danger :
Ne pas courir près d’un bassin
Ne pas aller dans l’eau sans prévenir un adulte
Ne pas pousser un autre enfant


Baignade : attention aux chocs thermiques
Le choc thermique, appelé aussi hydrocution, est la cause la plus fréquente des noyades secondaires et on recense plusieurs centaines de cas chaque année. Les symptômes du choc thermique sont très caractéristiques et se repèrent facilement. Guide-Piscine vous explique comment éviter le choc thermique lorsque vous vous baignez et quelle attitude adopter lorsque le mal est déjà fait.

Qu’est-ce que l’hydrocution ?
L’hydrocution est à l’eau ce que l’électrocution est à l’électricité. Il s’agit d’une grande différence entre la température de votre corps et la température de l’eau. Sachez que dans l’eau, le corps se refroidit 25 fois plus vite que dans l’air. Si cette différence de température se fait trop brutalement, votre corps réagit immédiatement. En cas d’hydrocution, vous pouvez ressentir des démangeaisons, des frissons, des crampes, des troubles visuels et auditifs. Dans les cas les plus graves, vous pouvez perdre connaissance ou faire une crise cardiaque. Si vous perdez connaissance dans l’eau, les risques de noyade sont donc très élevés.

Comment éviter l’hydrocution ?
Sachez qu’il existe des moyens de réduire voire d’éviter les risques d’hydrocution lorsque vous vous baignez. La première chose à faire est de ne pas entrer trop vite dans l’eau. Entrez progressivement en vous mouillant les chevilles, la poitrine, la nuque, les tempes, l’estomac et le dos afin d’habituer votre corps à la température de l’eau. Evitez de plonger et utiliser l’échelle ou les marches de la piscine pour entrer dans l’eau. Evitez également de vous baigner juste après manger. Pour éviter les chocs thermiques trop importants, essayez de ne pas vous exposer trop longtemps au soleil. Plus votre température corporelle sera élevée et plus les risques d’hydrocution seront élevés. Evitez également de consommer trop d’alcool et de manger trop copieusement. Sachez enfin que pour éviter tout risque d’accident, il est préférable de ne pas vous baigner seul ou dans une zone de baignade non surveillée. Les autres baigneurs peuvent vous porter secours et les surveillants de baignade aussi.

Que faire en cas d’hydrocution ?
Si vous ressentez les premiers symptômes d’hydrocution, n’insistez pas et sortez immédiatement de l’eau. Asseyez-vous et enveloppez-vous d’une serviette pour augmenter votre température corporelle. Si c’est un autre baigneur qui est victime d’hydrocution, aidez-le à sortir de l’eau et réchauffez-le. Si la victime est inconsciente, vérifiez qu’elle respire et effectuez un massage cardiaque (si vous avez été formé aux gestes de premiers secours). Ne réalisez pas de bouche-à bouche sauf si la victime a avalé de l’eau en perdant connaissance. Quel que soit le cas, pensez toujours à prévenir les secours afin de vérifier si la victime va bien et ne court plus aucun danger.

Comment réagir en cas de piqûre d’oursin ?
Zoom sur l’oursin et comment appliquer les gestes de premiers secours si vous êtes piqués par l’un d’entre eux.

Symptômes de la piqûre
d’oursin
L’oursin vit dans les rochers et sur les fonds sableux recouverts de posidonies. Le plus souvent le contact avec les oursins se situe au niveau de la voute plantaire et la blessure est douloureuse et cuisante.
Cette lésion reste malgré tout bénigne dans notre région et la douleur disparait en général d’ici quelques heures.

Nettoyez et désinfectez la plaie
Tout d’abord il faut nettoyer la plaie à l’eau douce, ne rincez surtout pas à l’eau de mer, cela pourrait être non seulement très douloureux mais aussi augmenter le risque d’infection.
Ensuite, il faut savoir que les oursins contiennent de nombreuses bactéries, le risque d’infection due à une piqûre d’oursin est quasiment systématique. Il est nécessaire de bien désinfecter la plaie à l’aide d’un antiseptique afin de prévenir contre la prolifération de bactéries. L’application de vinaigre préconisée par les sauveteurs sur les plages a également un effet bénéfique, en effet il permet de dissoudre les épines les plus superficielles.

Retirez les épines d’oursins
Les épines d’oursins sont très friables et peuvent se casser. Si des épines d’oursins se sont cassées en se plantant dans votre peau, il faut les retirer tout en essayant de ne pas les casser.
Cette étape est nécessaire pour permettre à la plaie de cicatriser, pour se faire, l’usage d’une pince à épiler est une bonne solution pour les retirer. Lorsque la majorité des épines d’oursins sont retirées l’application d’un corps gras favorisera leur élimination secondaire et va permettre aux petits fragments de s’éliminer progressivement et de ressortir par leur point d’entrée.

Soulagez la douleur de la piqûre d’oursin
Après avoir désinfecté la plaie et retiré les épines de l’oursin, l’application d’une pommade anti-inflammatoire à base de cortisone ou l’application d’eau chaude permettent de soulager la douleur.

Surveillez l’évolution de la plaie
Si, plusieurs jours après la piqûre d’oursin, vous observez à l’endroit de la blessure une plaque violacée ou rouge ou si vous ressentez encore une douleur vive. Il s’agit potentiellement d’une infection ou d’un corps étranger. Il est recommandé de prendre contact avec un médecin. Il procèdera à l’extraction des épines avec une pince fine, après avoir désinfecté soigneusement la zone concernée.
L’utilisation d’un pansement viendra protéger la zone blessée et une prescription de paracétamol et d’une solution désinfectante sera remise à l’issue de la consultation. Cette consultation sera aussi l’occasion de vérifier la vaccination antitétanique, un rappel pourra être préconisé si besoin.


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