Les villes de Sétif et Oran ont connu le week end dernier un drame car plusieurs personnes ont eu des intoxications alimentaires. Les causes incriminées sont l’absence d’hygiène, des produits avariés et un manque flagrant de qualité dans la restauration.
A Sétif, des brigades de contrôle et de la répression des fraudes ont mené une enquête qui a débouché sur un constat alarmant.
« Des aliments dont 20 kg de viandes avariées, 20 kg de farine usée , 4 kg de fromages périmés et 20 litres d’huile alimentaire déjà utilisée ont été saisis dans une grande pizzeria du centre ville ».
Il s’agit du plus grand délit depuis l’entrée de l’été avec comme conséquence dramatique des citoyens ayant été inffectés.
Les premiers éléments relevés par la direction du commerce de Sétif révèlent qu’après vérifications « les moindres éléments de conservation des aliments ont été absents avec une réfrigération loin de répondre aux normes et une absence totale des normes d’hygiène requise pour la restauration ».
A Oran, ce sont une trentaine de personnes qui ont subit le même sort après avoir consommé un repas dans un fast-food dans la localité d’Aïn El Turk.
Selon le bureau régional de l’APOCE qui s’est d’ailleurs constitué partie civile lors des procès judiciaires.
« Cette situation est due à l’absence de normes sanitaires et alimentaires et la vente de produits périssables tels que les viandes, les œufs et la sauce tomate sans aucun respect de leur conservation ».
Dans d’autres villes, c’est le même scénario qui se répète avec un lot de victimes de la fraude et de la tricherie dans la restauration rapide.
Les directions de commerce sont actuellement en état d’alerte et se résument à la détermination de poursuivre leurs efforts dans le cadre d’un plan de surveillance alimentaire contre les dérives et la négligence de certains commerçants.
Le ministère de la Santé avait signalé que l’année dernière près de 732 cas d’intoxications alimentaires ont été recensées dont des cas de décès.
Cela relance ainsi la question de savoir à quel point ces fast food sont sur le point de malmener des consommateurs qui payent le prix de leur confiance aveugle.
Les praticiens de la santé y voient une des causes majeures qui affecte la santé publique où « les aliments sont exposés en plein soleil, ce qui favorise la prolifération des germes et microbes, l’achat de nourriture dans des marchés non conformes à la réglementation d’hygiène ».
Le point essentiel où la plupart des propriétaires de ces fast-food font fi à la réglementation en vigueur et sous estiment ainsi les rebondissements inopinés des brigades de contrôle du ministère du Commerce.
Dans sa dernière directive, le ministre du Commerce intérieur Tayeb Zitouni a montré son intransigeance à appliquer la loi et les sanctions punitives à l’endroit de ceux qui violent ces dispositifs et font entorse aux lois en vigueur.