Le président de la République,
M. Abdelmadjid Tebboune, a
réaffirmé, lors du Sommet
national sur « Les jeunes et la
participation politique »
organisé au Centre
international des conférences
Abdelatif-Rahal (CIC) à Alger,
son engagement à mobiliser
toutes les ressources de l’État
pour promouvoir
l’autonomisation économique
des jeunes et renforcer leur
rôle dans la sphère politique.
Dans une allocution prononcée
en son nom par le Premier
ministre, M. Nadir Larbaoui, le
président a mis en lumière les
initiatives lancées pour répondre aux
aspirations des nouvelles générations et
les associer pleinement à la construction
de l’avenir du pays.
Une priorité
stratégique :
l’autonomisation
économique des
jeunes
L’autonomisation économique des
jeunes est au coeur des priorités de l’État.
Le président Tebboune a souligné
que ce processus constitue un levier
essentiel pour encourager leur participation
politique active et significative.
Pour concrétiser cette ambition, de
nombreux mécanismes ont été mis en
place.
Parmi ceux-ci figurent la création de
l’allocation chômage, un dispositif
visant à soutenir financièrement les
jeunes en quête d’opportunités, et
l’établissement d’un écosystème intégré
pour l’innovation et les start-up. Ces
initiatives visent à encourager l’entrepreneuriat
et à libérer le potentiel créatif
des jeunes.
En outre, des réformes ont été entreprises
pour soutenir les petites et moyennes
entreprises (PME) et développer le système
de l’auto-entrepreneur, récemment
élargi à l’activité de micro-importation.
Ces mesures s’inscrivent dans une
démarche globale visant à libérer l’initiative
économique et à créer un environnement
favorable à l’émergence
d’une nouvelle génération d’entrepreneurs,
d’innovateurs et de professionnels
performants.
Ces efforts ont déjà porté leurs fruits,
avec la création de milliers de start-up et
de micro-projets, ainsi que l’établissement
de passerelles entre l’université et
le monde des affaires.
Ces collaborations permettent de transformer
les idées innovantes des étudiants
en projets concrets, tout en les
accompagnant dans la réalisation de
leurs ambitions.
Le président a également insisté sur la
nécessité de continuer à adapter le système
de formation et à développer des
mécanismes de financement et d’accompagnement.
Ces conditions sont indispensables pour
favoriser une transformation
économique durable, portée par une
jeunesse dynamique et qualifiée.
Cette dynamique a permis de poser les
bases d’une économie plus diversifiée,
où les jeunes jouent un rôle central dans
la création de valeur et l’innovation.
La participation
politique des jeunes :
un axe fondamental
des réformes
Au-delà de l’aspect économique, la promotion
de la participation politique des
jeunes constitue une priorité stratégique
majeure pour le président Tebboune.
Depuis 2019, des réformes politiques et
constitutionnelles ont été engagées pour
renforcer la présence des jeunes dans les
institutions gouvernementales et les
instances consultatives.
Ces réformes ont permis de lever les
obstacles qui freinaient leur engagement
dans les espaces politiques et de renouveler
les assemblées nationales et
locales élues.
Ce processus a donné naissance à une
nouvelle élite politique, jeune et
rompue aux pratiques modernes, marquant
une rupture avec les dérives du
passé.
Un jalon important de cette stratégie est
la création du Conseil supérieur de la
Jeunesse (CSJ), une instance consultative
constitutionnelle dédiée aux questions
liées à la jeunesse.
Le CSJ joue un rôle clé dans le renforcement
du dialogue entre les jeunes et les
institutions officielles, favorisant une
communication fluide et constructive.
Par ailleurs, la consécration d’un ministère
dédié à la Jeunesse illustre l’engagement
de l’État à répondre aux aspirations
des nouvelles générations et à
les accompagner dans leurs projets.
Les progrès réalisés dans l’adhésion
politique des jeunes sont qualifiés de «
rassurants » par le président.
Cependant, il a appelé à intensifier les
efforts pour former une génération capable
d’exploiter pleinement son potentiel
et de contribuer efficacement à la gestion
des affaires publiques.
Cette vision repose sur une participation
active des jeunes à tous les niveaux
de décision, leur permettant de proposer
des idées novatrices et de façonner
l’avenir du pays.
Une complémentarité
entre institutions
et jeunesse
Pour garantir une participation efficace,
le président Tebboune a exhorté les
institutions de l’État à faire preuve
d’une plus grande ouverture face à l’élan
des jeunes.
Cette ouverture doit se traduire par une
association systématique des forces
vives à toutes les étapes d’élaboration,
de mise en oeuvre et d’évaluation des
politiques publiques.
Une telle approche permettra de transformer
la participation des jeunes en une
véritable force de proposition, capable
de dialoguer de manière constructive
avec les institutions et de contribuer à
une relation complémentaire et harmonieuse.
À cet effet, le président a invité les
instances consultatives à activer les
plateformes de dialogue et à intensifier
les échanges avec les représentants de la
jeunesse, notamment les élus.
Ces interactions doivent permettre d’approfondir
la réflexion autour des grands
dossiers nationaux et de répondre aux
attentes des jeunes.
Cette dynamique vise à faire des jeunes
des acteurs clés dans l’élaboration des
politiques publiques, renforçant ainsi
leur rôle dans la construction d’un
avenir moderne et inclusif.
Une vision pour
l’avenir
Le Sommet national sur « Les jeunes et
la participation politique » marque une
étape importante dans la concrétisation
de cette vision.
En réunissant les acteurs de la jeunesse,
les décideurs politiques et les institutions,
cet événement offre une plateforme
d’échange et de réflexion pour
identifier les défis et les opportunités
liés à l’engagement des jeunes.
Les initiatives présentées lors de ce
sommet, qu’il s’agisse de soutien
économique ou de réformes politiques,
témoignent de l’engagement ferme de
l’État à placer la jeunesse au coeur du
projet national.
En conclusion, sous l’impulsion du
président Tebboune, le pays s’engage
résolument dans une dynamique de modernisation
et d’inclusion. En mobilisant
tous les moyens nécessaires pour
autonomiser économiquement les
jeunes et renforcer leur participation
politique, le pays pose les fondations
d’une société où les nouvelles générations
jouent un rôle moteur.
Cette ambition, portée par des réformes
audacieuses et un dialogue continu, vise
à bâtir un avenir qui reflète les aspirations
et l’énergie de la jeunesse.
La politique visionnaire du président
Tebboune, largement saluée pour son
approche inclusive, constitue un tournant