L’université algérienne est en train de reconquérir sa place à l’échelle mondiale. Une récente étude a révélé que l’organisme américain US News global universités a inclus 6 universités algériennes à un classement appréciable en termes de reconnaissance pédagogique et de recherche scientifique bien établis.

Selon le professeur Hakim Harik qui est intervenu sur les ondes de la Radio nationale, le site de classement américain vient d’inclure 6 universités algériennes dans une position non enviée. Ainsi, l’université de Sidi Belabbès a intégré le rand 760 à l’échelle internationale parmi les 2200 universités à travers le monde.

Cette université qui reste la plus performante à l’échelle maghrébine et africaine enregistre de bonnes performances à côté de l’université de Tlemcen, Annaba et Souk Ahras, Sétif et de Bab Ezzouar à Alger. Le professeur a souligné dans son intervention que « ce nouveau classement inaugure une perspective nouvelle où le développement de l’économie de la connaissance et les critères de compétence pédagogique ainsi que les efforts consentis dans la réforme universitaire plaident pour un avenir radieux ».

Ainsi, la sélection américaine de départements universitaires algériens est basée sur une approche scientifique sans concession où seul le mérite et la capacité des compétences locales sont évalués. Le professeur Harik a estimé que « les universités algériennes gagneraient mieux en score s’ils intègrent leurs recherches dans les programmes Scopus et Erih qui mettent en avant les nouveaux classements en matière de recherche scientifique ».

Auparavant, une des institutions les plus avancées en matière de classement universitaire dénommée « THE » ou Times Higher education a positionné les mêmes universités algériennes (Sidi Belabbes et Bab Ezzouar) respectivement au rang de 1930 et 1995 parmi 3000 universités sélectionnées. Les critères de sélection sont basés sur la qualité de la formation, la recherche et l’environnement socio-économique d’où évolue l’université.

Aujourd’hui, il est remarqué que la réforme du statut de l’université a chamboulé le paysage de l’enseignement supérieur au point où des modifications importantes ont été introduites. Il y va du statut de la recherche, du corps enseignant, l’implication de l’université dans l’environnement économique. Ces points introduisent la notion d’amélioration du statut de l’enseignant chercheur avec un nouveau texte de loi qui organise la fonction de ce statut, sa valorisation salariale et son rôle dans la validation sur les nouveaux projets de recherche.

Ainsi les universités sont encouragées à créer des bureaux d’études techniques dans le cadre de promouvoir des recherches payantes sur les labels d’innovation technologique et économique. Des filières comme l’informatique, l’hydraulique, la mécanique, le Génie civil et l’architecture sont considérées comme les mieux indiquées pour la promotion de la recherche et de l’innovation et vont inclure d’autres filières à l’avenir.