La prochaine rentrée verra la création d’un référentiel national des métiers et compétences dans le domaine de la formation professionnelle. Le ministre du secteur Yacine Oualid El Mehdi a fait savoir à Sétif que 15 centres d’excellence de formation professionnelle seront créés et sont liés essentiellement à l’industrie.
Le ministre a indiqué à la presse qu’un « référentiel national des métiers sera élaboré dans le but d’augmenter les chances des diplômés de décrocher un emploi au terme de leur formation ». S’inscrivant en droite lignée de la dynamique entrepreneuriale, le secteur de la formation professionnelle fait peau neuve en intégrant des formations se rapprochant des secteurs économiques et industriels.
« La création de 180 centres de développement de l’entreprenariat au sein des instituts de formation a pour but d’orienter au moins 10.000 emplois vers des secteurs générateurs d’entreprises et d’emploi ». Le premier responsable du secteur de la formation professionnelle a révélé également qu’une nouvelle plateforme numérique sera lancée prochainement et qui s’appellera « Tamhine » dont l’objectif est de relier les stagiaires en formation avec les entreprises, estimant par ailleurs que « les offres de formation ont été profondément revues avec une adaptation aux activités locales et notamment industrielles ».
Aujourd’hui le secteur observe une mutation dans l’approche des nouveaux métiers qui sont déjà intégrés aux modalités de la formation. Des domaines liés au bâtiment, l’agriculture, les énergies renouvelables, l’informatique et le numérique et l’hôtellerie et le tourisme sont dispensés dans la plupart des instituts de formation et non aux centres classiques.
Les avantages sont multiples dont la reconnaissance d’un diplôme national pour les futurs débouchés, une possibilité plus affirmée de recrutement dans des entreprises ou dans des groupes pour les activités spécifiques. Il faut savoir qu’à ce niveau que l’adaptation à l’environnement et aux nouveaux besoins des activités économiques est la feuille de route qui engage le secteur à créer de nouveaux horizons pour les apprentis.
Cette année, des spécialités comme la maintenance industrielle dans le domaine énergétique ont vu l’accès de milliers de stagiaires dans les centres de formation. D’autres nouveautés ont été introduites comme le recyclage des déchets, la maintenance des réseaux et la réparation des micro-ordinateurs et téléphones mobiles.
Chaque wilaya s’adapte à ces propres besoins en métiers avec un accent mis sur la vocation régionale du fait que les zones côtières ont mis l’accent sur les métiers de dessalement de l’eau de mer et des stations de pompage alors que les régions steppiques se focalisent sur les métiers liés à l’agriculture et l’industrie florale. En guise, le secteur qui accueille en moyenne 300.000 nouveaux inscrits vise les pôles d’excellence futurs où la formation s’alignera sur les compétences.