Aujourd’hui, jeudi que les épreuves du bac prendront fin. Un grand ouf de soulagement pour les parents qui, tout comme leurs enfants, ont vécu la période des examens en jonglant entre révision, stress, angoisse et quelques rares instants de répit.
L’heure de la détente a enfin sonné. Waw ! Les relents de la saison s’annoncent déjà pour certains qui se mettent à l’air des vacances. En effet, bien que les résultats des examens finaux, n’aient pas encore annoncés, certaines familles ont décidé d’anticiper leur départ en vacances. Histoire de recharger des batteries. Les subites fortes chaleurs, qui se sont manifestées ces derniers jours, en est exemple vivant, poussant de nombreuses familles, de jeunes et moins jeunes, à converger vers la grande bleue. Une destination, devenue avec le temps une tradition pour une certaine frange de la société.
Celle qui n’a pas les moyens de s’offrir des vacances digne de ce nom, helas ! Pour d’autres, comme chaque année, la course pour dénicher le bon coin, les bons plans et les formules compatibles avec les budgets est lancée. Une vraie gymnastique quoi ! Et ce, au moment où les autorités ne cessent de disserter sur les meilleurs moyens de relancer le secteur touristique afin de renflouer les caisses hors hydrocarbures. Même si la majorité n’a pas un vaste choix, il n’en demeure pas moins qu’elles s’y préparent quant même. Et souvent le système « D » s’impose !
En effet, outre, les contraintes des visas et les longs délais nécessaires pour l’obtention d’un rendez-vous au niveau des consulats et la cherté de s’offrir des vacances at home, les vacanciers sont poussés donc à rechercher une destination facile sans contraintes administratives pour les uns et moins chère pour les autres. Pour ceux qui disposent de gros budgets, tous les moyens sont bons pour exhausser leur rêve.
Les journaux, les sites touristiques, tout comme les agences de voyage sont très sollicités pour le choix des destinations et des produits qui correspondent le mieux avec les besoins de chaque catégorie. Il faut dire que la mise au numérique du tourisme a bel et bien rendu service aux estivants, en vulgarisant leurs offres avec les coûts et même les programmes tracés, en prévision de la saison estivale.
Le «E tourisme » vient, sans doute, à la rescousse de beaucoup vacanciers, confrontés, chaque été, à l’éternel problématique du choix d’un produit acceptable sur le plan qualité et coût. C’est un fait : les choses sérieuses ont commencé pour certains qui virtuellement ont plié bagages», avec des démarches, entamées pour préparer leurs vacances. Mais à quel prix ? Les petites bourses scrutent toujours les destinations de proximité à savoir la Tunisie, la Turquie et la Jordanie ou carrément tabler sur des caps à l’intérieur du pays. S’offrir des vacances est toujours cher en Algérie. Malgré les directives présidentielles en faveur des citoyens.
En attendant, ceux qui disposent de gros budgets scrutent les promotions qui leur permettront de découvrir le monde via des séjours qui sont proposés vers des contrées lointaines : la Malaisie, la Thaïlande, le Hong Kong ou le Portugal, Espagne, Turquie... Sachant qu’il y a quelques années seulement, les algériens étaient disqualifiés de la culture touristique. Mais les temps ont changé et les nouvelles générations ont embrassé un nouveau mot de vie qui n’a rien à voir avec celui de leurs parents.
Selon les observateurs et les amateurs, la Tunisie demeure la destination préférée des Algériens. Une tradition maintenue. Presque le même ordre de classement des destinations au niveau de toutes les agences. Les familles, les couples et même les jeunes restent fidèles à cette destination. Une destination tant prisée également pour l’option de pouvoir voyager avec son propre véhicule. La deuxième destination des Algériens est Istanbul en Turquie «même si le billet d’avion reste cher. Vient, l’Espagne, l’Italie et le Portugal qui demeure tout de même des destinations conditionnées par l’obtention du visa.
Pour les agences de voyages et de tourisme, tous les moyens sont bons pour appâter la clientèle. Offres promotionnelles, croisières à tarif réduit… Mais en réalité, il n’y a pratiquement pas d’agences offrant des séjours à des prix réellement bas. C’est normal, c’est la règle du jeu, disent les chefs d’agences qui se frottent les mains. Leur devise est simple : pas de richesse culturelle sans richesse financière. Toute personne qui décide de voyager doit impérativement avoir les moyens de sa politique.